G20 : Vladimir Poutine reste à Brisbane

Par latribune.fr  |   |  334  mots
Vladimir Poutine à Brisbane (Australie) à l'occasion du sommet du G20.
Chahuté par les pays Occidentaux sur son attitude vis-à-vis de l'Ukraine, le président russe a décidé de quitter le sommet du G20 plus tôt que prévu.

C'est la confusion à Brisbane où se déroule le sommet du G20. Après avoir menacé toute la journée de claquer la porte du sommet, un porte-parole de la délégation russe a annoncé que Vladimir Poutine s'en irait plus tôt que prévu, avant qu'un démenti ne soit fait plus tard dans l'après-midi de samedi. "C'est faux. Le président participe à tous les événements (du G20)", a déclaré Dmitri Peskov, porte-parole de la délégation russe.

Il faut dire que le chef d'Etat était chahuté en raison de son implication dans la crise ukrainienne. Barack Obama s'était dit décidé "à s'opposer à l'agression russe contre l'Ukraine, qui représente une menace pour le monde". De son côté, les Européens par la voix d'Angela Merkel, envisageaient d'infliger de nouvelles sanctions financières contre des personnalités russes.

L'affaire des Mistral

Avec la France, Vladimir Poutine s'est montré ferme et a mis en garde son homologue, François Hollande. Il l'a ainsi enjoint à "minimiser les risques et les conséquences négatives" des tensions internationales. Sans citer explicitement cet exemple, le président russe faisait référence à la livraison des navires de guerre Mistral que Paris rechigne à honorer en raison du conflit ukrainien.

Un huis clos avec David Cameron

Vladimir Poutine a toutefois pu s'entretenir avec le Premier ministre britannique, David Cameron en huis clos. Le but était alors d'améliorer les relations entre l'Union européenne et la Russie.

"Vladimir Poutine et David Cameron ont exprimé un intérêt pour la restauration des liens entre la Russie et l'Ouest et l'adoption de mesures efficaces pour régler la crise ukrainienne ce qui facilitera l'abandon de sentiments conflictuels", a indiqué le Kremlin dans un communiqué.

Ce départ entache le sommet du G20 de Brisbane. Le Premier ministre australien, Tony Abbott avait pourtant demandé à ce que "quels que soient les désaccords, il y ait au moins de la chaleur humaine entre nous".