Hollande et Monti main dans la main pour défendre l'euro

Par latribune.fr  |   |  407  mots
François Hollande et Mario Monti Copyright Reuters
François Hollande a déclaré vouloir tout faire pour que "la zone euro soit défendue, préservée, consolidée" à l'issue d'un déjeuner de travail organisé à l'Élysée mardi avec son homologue italien Mario Monti. Il a par ailleurs salué les progrès et l'engagement de Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne.

François Hollande a déclaré vouloir "tout faire" pour que "la zone euro soit défendue, préservée, consolidée", à la sortie d'un déjeuner de travail avec le Président du Conseil italien, Mario Monti. "Nous avons rappelé une nouvelle fois notre volonté de tout faire pour que, d'abord, les décisions du Conseil européen de la fin du mois de juin soient appliquées, que la zone euro soit défendue, préservée, consolidée et que nous puissions travailler à son intégrité, c'est-à-dire à ce que les questions qui sont posées soient réglées dans le cadre de la zone euro", a-t-il déclaré à la presse depuis le perron de l'Elysée. Une détermination partagée par Mario Monti qui a souligné l'importance d'agir rapidement : "Nous ne pouvons pas nous permettre une minute d'inattention", a-t-il déclaré.

François Hollande a par ailleurs rappelé l'importance de "la qualité" des relations franco-italiennes. C'est "un point très important pour régler les questions qui sont encore de notre responsabilité pour les jours qui viennent pour consolider, renforcer la zone euro" a ajouté le président qui a déclaré que le sommet entre les deux pays prévu à Lyon en décembre avait été évoqué lors du déjeuner.

François Hollande évoque des progrès significatifs

Pour François Hollande, "il y a eu des progrès très significatifs depuis plusieurs semaines" notamment grâce au Conseil européen de la fin juin. Le président a aussi tenu à saluer les "progrès" et l'engagement de Mario Draghi dans sa volonté de défendre la monnaie unique. "Il y a eu des paroles fortes qui ont été prononcées ces derniers jours par le président de la Banque centrale européenne, par les chefs d'Etat et de gouvernement", a estimé le chef de l'État.

Le 26 juillet dernier, Mario Draghi avait déclaré que la BCE était "prête à faire tout ce qu'il [faudrait] pour préserver l'euro". Une volonté soutenue par Jean-Claude Junker qui a réaffirmé mardi dans les colonnes du Figaro que la BCE était prête à agir sur les marchés. "Je pense que c'est le signe que la zone euro veut préserver ce qu'elle représente, c'est-à-dire une force d'avoir une monnaie unique capable de donner à l'Europe une cohérence et un projet", a ajouté François Hollande.