
La zone euro est prête à agir de concert avec la Banque centrale européenne via son Fonds de secours, a promis dimanche Jean-Claude Juncker. "Nous agirons ensemble avec la BCE, sans toucher à son indépendance. Quand je dis "nous", il s'agit du fonds de sauvetage FESF, c'est-à-dire des 17 gouvernements", a annoncé le président de l'Eurogroupe dans une interview au quotidien français Le Figaro mise en ligne dimanche soir. Autrement dit, la zone euro se tient prête à activer pour la première fois son Fonds de secours et lui permettre de racheter de la dette d'Etat sur les marchés. Le ministre de l'Economie allemande s'est pourtant dit opposé à des rachats d'obligations souveraines à grande échelle par la Banque centrale européenne.
Vers une reprise du programme de rachat d'obligations par la BCE
"Nous déciderons à l'examen des marchés d'ici à quelques jours. Il n'y a plus de temps à perdre", a assuré Jean-Claude Juncker, après une semaine mouvementée où les taux d'emprunt espagnols ont atteint des niveaux record, au-delà de 7,5%, avant de se replier grâce aux promesses d'intervention de la BCE. L'institut monétaire a laissé entendre qu'il pourrait rouvrir son programme de rachat d'obligations, lancé en mai 2010 puis étendu l'été dernier pour freiner l'envolée des taux d'emprunt de l'Espagne et de l'Italie. Ce programme avait été mis en sommeil mi-mars car la BCE estime qu'il appartient aux responsables politiques européens de résoudre la crise et aux fonds de secours, le FESF ou le MES appelé à lui succéder, de prendre le relais. Face à l'aggravation de la crise, l'institut monétaire a toutefois envoyé un signal d'ouverture et promis cette semaine de "faire tout ce qui est nécessaire pour préserver l'euro. Et croyez moi, ce sera suffisant", a notamment déclaré son président Mario Draghi.
Détermination des dirigeants européens à calmer les marchés et à sauver l'euro
Vendredi, la France et l'Allemagne avaient elles aussi affirmé être "déterminées à tout faire pour protéger" la zone euro, sans détailler leurs intentions. Elles ont été suivies ce dimanche par l'Italie à l'occasion d'un entretien téléphonique entre le chef du gouvernement italien, Mario Monti, et la chancelière allemande, Angela Merkel. Le scénario d'une intervention du FESF sur le marché de la dette, avant une action de la BCE avait été évoqué vendredi dans Le Monde. L'idée avancée par le quotidien français était que le FESF achète des titres de dette lors d'une émission obligataire (sur le marché primaire), avant que la BCE ne prenne le relais et intervienne sur le marché secondaire où s'échangent les titres en circulation. "Il faut une décision politique des 17 avant une intervention du FESF, mais si la pression est là, on agira dans des délais plus brefs", confiait dès vendredi un diplomate européen de haut rang.
Le FESF pourrait intervenir sur les marchés primaire et secondaire
Le FESF n'a encore jamais acheté de dette souveraine car cela suppose la signature d'un mémorandum et la mise en place de nouvelles réformes, ce que Madrid ou Rome se sont refusés à faire jusqu'ici. Quatrième économie de la zone euro, l'Espagne pourrait toutefois obtenir des conditions assouplies, confiait le diplomate européen. "Tout est envisageable. On a mis sur pied une aide sur mesure pour les banques espagnoles. Pourquoi ne serait-ce pas possible ?", soulignait-il. Les achats de dette du FESF sur le marché primaire concernent les Etats qui bénéficient déjà d'un programme d'aide. Le Fonds peut alors acheter 50% des obligations mises sur le marché et laisser le reste aux investisseurs traditionnels. Il peut également racheter de la dette d'Etats en difficulté sur le marché secondaire. Dans ce cas, il intervient sur demande d'un Etat, et après une analyse de la situation par la BCE. Madrid doit emprunter 50 milliards d'euros d'ici la fin de l'année et doit procéder jeudi prochain à une émission obligataire test qui sera très surveillée.
"La dictature de la courte vue" des marchés
Jean-Claude Juncker déplore "la dictature de la courte vue", estimant que les marchés "se trompent lourdement". Le problème de l'Espagne, souligne-t-il, "sera réglé". "Nous n'allons pas nous agenouiller devant les faux médecins des marchés. Cela vaut aussi pour l'Italie". Il épingle en outre l'attitude de l'Allemagne, qu'il accuse de "faire de la politique intérieure sur le dos de l'euro". "La zone euro n'est-elle plus qu'une succursale de la République fédérale?", lance-t-il. Jean-Claude Juncker estime néanmoins que le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, lui "semble avoir toutes les qualités requises" pour lui succéder à la tête de l'Eurogroupe.
Reprocher aux Allemands le manque de solidarité comme vient de le faire Junker et Blair n´a pas du tout ete apprécié ici. Parcce que c´est eux qui jusqu´a maintenant ont payé la casse des autres.
Demander à Merkel de prêter sa carte de crédit " unlimited" est un pas de plus qui forcera l´eclatement de la zone Euro.
On va revenir a la ligue hanséatique des pays de l´Europe du Nord comme il y a 500 ans.
L ´ histoire n´est qu ´un éternel recommencement.
c est la 25em fois qu ils sauvent l UERSS !
une monnaie papier,basée sur la seule confiance dans le gouvernement qui l?imprime, finit toujours par retourner à sa valeur intrinsèque, c?est à dire zéro.?
l or a de beaux jours devant lui,
quand aux billets euros dettes ils sont tellement moche, que je ne m en servirais meme pas pour mon papier peint,s
UERSS dont vous parlez est votre fantasme. Ne vous trompez pas de cible.
L'Europe en tant qu'état fédéral n'existe pas et si vous jugez la politique de l'union européenne catastrophique - ce que je pavous en avez le droit) vous ne pouvez vous en prendre qu'aux gouvernements et donc aux nations d'Europe qui exigent cette politique.
Toute décision politique prise au niveau européen est donc prise par le conseil des ministres européens (nos ministres), y compris les gouvernements français qui se succèdent et savent tellement blâmer les autres pour leurs propres incapacités à décider ou reformer notre pays. Facile alors de parler des fautes de l'Europe fédérale "écrasant les nations" ...
Ce qui se passe actuellement est donc le produit de la politique voulue par les gouvernements européens qui sont les émanations de leurs nations, et donc ni par cette UERSS fantasmée, ni (malheureusement) par les électeurs européens eux mêmes.
et j'ajouterai, sortir de l'Euro et tout remettre à plat pour éviter cette Europe bureaucratique qui sera la fin de notre dynamisme entrepreneurial.
Tout marche à crédit : états, banques, ménages etc.
Lille est flamande en revanche...
Un peu comme si vous disiez que le français est un dialecte du wallon...
À part ça, vous oubliez juste un (léger) détail : l'immense majorité des bruxellois est francophone...
Aussi stupide que de revendiquer que Genève soit française au prétexte qu'on y parle français ...
Ou encore prétendre que Rennes n'est pas Bretonne, au motif qu'on y a jamais parlé Breton !
Bref Bruxelles est brabançonne d'histoire et francophone de langue ...
Tant qu'on y est, on réintroduit le Celtique en Gaule ?
Et : « Sans préjudice de l?objectif de stabilité des prix, le SEBC apporte son soutien aux politiques économiques générales dans la Communauté, en vue de contribuer à la réalisation des objectifs de la Communauté, tels que définis à l?article 2 ». (article 105, paragraphe 1, du traité)
La Communauté se donne pour objectifs d?obtenir un niveau d?emploi élevé et une croissance durable et non inflationniste (article 2 du traité sur l?Union européenne).
C'est donc bien au titre de sa mission d'appui à la stabilité économique que la BCE intervient sur les marchés lorsqu'ils dérapent.
Ce qui se passe actuellement ? l'europe tombe du 200 ème étage d'un immeuble, et à chaque étage elle se dit : jusque là tout va bien. RDV dans moins de 2 à 3 ans maintenant d'après mes calculs (la France va devoir emprunter environ 600 à 700 milliards sur les 3 prochaines années, elle ne les trouvera plus, et comme elle est l'un des 2 piliers de l'europe, l'europe disparaitra avec elle...)
Ça attaque fort au jaune, au café du commerce aujourd'hui...
Il y a 17 millions de retraités en France fin 2012.
Il y a 17 millions de cotisants en 2012.
Le déficit du régime des retraites est de 30 milliards en 2012.
Alors ? Il est trop fort le café ?
Je dis aussi que la retraite est un système Ponzi !
À part ça, que voulez- vous me faire dire ? Qu'il faut cesser le versement des pensions dès maintenant ? Je vous laisse le dire vous-même si c'est à ça que vous pensez...
Pour nos banquiers c'est autre chose.
tous les c..., et on les enverrait sur la Lune, cela nous permettrait d'être à l'abri un certain
temps.....
L'avenir appartient à un mix de capitalisme, de communisme et à une forte orientation écologique.
C'est ca, ou notre fin quand viendra l'épuisement de ressources.
pouvez-vous devenir un peu plus spécifique en ce qui concerne les gains de l'Allemagne? - Les exportations en zone euro (aujourd'hui 39% des exportations allemandes vs. 50% en 1991 sur périmetre comparable)? Dans un commerce, ce sont les acheteurs qui gagnent autant que les vendeurs d'ailleurs.
- La hausse des salaires réelles inexistante depuis 20 ans?
Maastricht était prévu comme "Versailles sans guerre" (Le Figaro). Alors, profitez bien de votre invention, mais avec votre propre portefeuille. Et dites merci à Mr Delors.
c'est trop tard il fallait le faire il y a 30 ans.!!!!!
On peut aussi cesser de payer les fonctionnaires municipaux comme dans certaines villes espagnoles ?
Bien entendu je ne le souhaite pas mais les yakafokons devraient un peu réfléchir à la portée de leurs propos...
Alors les déficits, c'est un épiphénomène...
Le défaut est inévitable !
enfermement sur soi, vieux continent, petit pays..!!! enfin bref préparez vous car l'Euro disparaitra que ça vous plaise ou non...!!!!!
Les USA sont en train de s'écrouler. La Chine est une dictature incroyablement surestimée sans aucune créativité. Elle n'est pas une menace.
La richesse et la force de l'Europe ont toujours été basées sur sa diversité. Et les bureaucrates à Bruxelles essayent de détruire cette diversité.
Quant a la diversité européenne, elle fut cause de guerres innombrables depuis des siècles, et même mondiales. Aucun pays européen n a pu rester longtemps en paix avec ses voisins.