Un quart de la population européenne menacé de pauvreté ou d'exclusion

Par latribune.fr  |   |  285  mots
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Le risque de pauvreté ou d'exclusion sociale dans l'Union européenne des 27 a augmenté en 2011 selon Eurostat. La France se situe toujours en meilleur posture que la moyenne des pays de l'Union, mais le risque y progresse.

La réduction de la pauvreté dans l'Union européenne (UE) a beau être un objectif clé de la stratégie Europe 2020, elle a augmenté en 2011. Selon une étude publiée lundi par Eurostat, l'institut européen des statistiques, la part de la population de l'Union des 27 (UE27) menacée d'exclusion est passée de 23,4% en 2010 à 24,2% en 2011, soit près de 120 millions de personnes.

Les nouveaux entrants au premières loges

Les plus fortes progressions ont essentiellement été enregistrées chez les nouveaux entrants dans l'UE et la Grèce, durement touchée par la crise, avec près d'un tiers de sa population en difficulté. La Bulgarie quant à elle vu sa part de la population menacée d'exclusion de 38,2% à 49,1% entre 2008 et 2011. C'est la plus forte dégradation dans l'UE27 en quatre ans. Les 

La France limite la casse grâce aux transferts sociaux

La France a limité les dégâts par rapport à la moyenne des pays d'Europe en 2011 avec 19,3% de sa population menacée. Notamment grâce aux transferts sociaux. Mais on constate que la part des personnes menacées d'exclusion ou de pauvreté a augmenté régulièrement depuis 2008. Alors que dans le même temps, cette proportion a diminué en Allemagne (19,9% en 2011) et au Royaume-Uni (22,7%). 

La République Tchèque à la pointe

Sans surprise, les pays dits du nord sont ceux dans lesquels le risque de se retrouver en situationd pauvreté ou d'exclusion est le plus faible. On compte parmi eux les Pays-Bas, la Suède, le Luxembourg et l'Autriche. Mais surprise, c'est en République Tchèque que le risque est le moins élevé de l'UE27, avec seulement 15,3% de sa population touchée par le risque de pauvreté ou d'exclusion.