La nomination du méconnu ministre de l'économie néerlandais Jeroen Dijsselbloem (poussée par Berlin) à la tête de l'Eurogroupe continue de générer des remous dans le monde de la finance.
"sympathique et intelligent"
Dans un entretien accordé au quotidien allemand "Frankfurter Allgemeine Zeitung" Pierre Moscovici, un temps pressenti pour assumer le leadership de ce groupe qui rassemble les 17 ministres de l'économie de la zone euro, a exprimé ses doutes quant aux compétences de Dijsselboem. Le ministre français a rencontré le Néerlandais la semaine dernière à Paris et l'a trouvé "sympathique et intelligent".
Mais laconique ?
Mais certaines questions que se pose Pierre Moscovici sont restées sans réponse. "Comment peut-on maintenir la zone euro dans son intégralité, comment peut-on arriver à de meilleures perspectives de croissance, comment peut-on développer davantage l'union bancaire?". L'actuel président de l'Eurogroupe, le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker reçoit vendredi à Luxembourg Jeroen Dijsselbloem, pour préparer notamment la réunion de l'Eurogroupe du 21 janvier à Bruxelles, consacrée au choix de son successeur.