Moscovici insiste : l'Europe "doit remettre la croissance au cœur de ses politiques"

Par latribune.fr  |   |  255  mots
Le ministre français de l'Economie, Pierre Moscovici, estime que de nouveaux efforts sont nécessaires pour consolider un retour à la croissance. Copyright Reuters
Le Ministre de l'Economie estime que les indicateurs macro-économiques publiés depuis une semaine constituent des "signes encourageants de reprise" de la croissance, mais que ceux-ci doivent encore se raffermir... et que cela passe notamment par un bon coup de pouce au niveau européen.

Après François Hollande mardi, le tour est venu à Pierre Moscovici de souligner la bonne tenue des indicateurs macro-économiques parus depuis une semaine. Indices PMI, commerce extérieur, prévisions de croissance de la Banque de France... sont autant de "nouveaux signes encourageants de reprise" de la croissance, estime le ministre dans un communiqué paru ce mercredi.

Mais pour consolider ce mouvement - qualifié de "fragile" par François Hollande lui même - Pierre Moscovici table sur l'Europe. L'Union européenne doit selon lui "remettre la croissance au coeur de ses politiques". Il mise sur "le rétablissement de la confiance", "qui exige de déployer tous les instruments pour l'emploi (...), de consolider notre modèle social, et de redonner le goût d'entreprendre" et enfin sur "une stratégie ambitieuse pour l'investissement, l'innovation et la compétitivité".

Coordonner et personnaliser les politiques

Optimiste, Pierre moscovici compte sur un retour de la croissance dans la zone euro  au deuxième trilmestre 2013. Mais pour "transformer cette amélioration progressive en 2013 en reprise durable en 2014", le ministre a de nouveau insisté sur "l'importance de la coordination des politiques économiques au sein de l'Union économique et monétaire (...) qui passe par des politiques budgétaires, de compétitivité et de soutien à la demande intérieure qui tiennent compte des situations économiques et extérieures de chaque Etat membre".

En France, sur l'ensemble de l'année 2013, le gouvernement a jusqu'ici maintenu sa prévision de 0,1% de croissance, tandis que l'Insee table sur une récession de 0,1%.