145 millions d'euros : le coût d'une étude pour un drône de combat

Par latribune.fr  |   |  323  mots
D'une durée de deux ans, l'étude est confiée au groupe français Dassault Aviation et au britannique BAE Systems, qui travailleront avec les motoristes Snecma (Safran), Rolls-Royce et avec les groupes d'électronique Thales et Selex.
Paris et Londres veulent investir afin de rester "en première ligne dans le domaine de la technologie de défense".

145 millions d'euros. Tel est le montant que la France et le Royaume-Uni vont consacrer à une étude commune sur un futur drone de combat, a annoncé vendredi le Premier ministre britannique David Cameron aux côtés du président François Hollande sur une base aérienne près d'Oxford, pour leur premier sommet franco-britannique dominé par des accords de défense et leurs désaccords sur l'Union européenne.

"Nous allons rester en première ligne dans le domaine de la technologie de défense en investissant ensemble 120 millions de livres pour une étude de faisabilité sur un drone de combat", a-t-il annoncé lors d'une conférence de presse aux côtés du président français François Hollande.

Une étude dirigée par Dassault Aviation et BAE Systems

D'une durée de deux ans, l'étude est confiée au groupe français Dassault Aviation et au britannique BAE Systems, qui travailleront avec les motoristes Snecma (Safran), Rolls-Royce et avec les groupes d'électronique Thales et Selex.

Un projet salué par le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier:

"Ce qui est annoncé aujourd'hui, c'est cette volonté politique, technique et industrielle de se préparer ensemble dans les avions de combat non-pilotés (UCAS) pour savoir ce qui se passera dans 10, 15 ou 20 ans"

"On raisonne en bilatéral"

"C'est une enveloppe conséquente qui permet de rentrer vraiment dans des études de définition, de technologie, de préparation de l'avenir qui évidemment vont beaucoup occuper nos bureaux d'études", a indiqué le patron du groupe français, qui construit notamment les avions de combat Rafale à l'AFP. Et de poursuivre:

"Il pourra y avoir d'autres partenaires au fur et à mesure du développement du programme mais on raisonne en bilatéral... Si demain un autre pays dit qu'il veut participer à l'expression de ce besoin commun, venir avec un industriel et contribuer - par exemple (l'italien) Finmeccanica - alors pourquoi pas".