Les candidats à la présidence de la Commission européenne croisent le fer

Par latribune.fr  |   |  291  mots
Le conservateur Jean-Claude Juncker, le socialiste Martin Schulz, l'écologiste Ska Keller et le libéral Guy Verhofstadt, candidats à la succession de José Manuel Barroso ont tenu lundi leur premier débat télévisé. Reuters
Le conservateur Jean-Claude Juncker, le socialiste Martin Schulz, le libéral Guy Verhofstadt et l'écologiste Ska Keller ont tenu lundi leur premier débat télévisé.

Le vote approche. A un mois des élections européennes de la fin mai, les quatre principaux candidats à la présidence de la Commission européenne ont tenu lundi pendant une heure et demie, sur la chaîne Euronews, leur premier débat télévisé, largement dominé par les dossiers économiques.

"Pas de croissance sans finances publiques saines"

"Je fais campagne pour une Europe qui crée des emplois et de la croissance sans dépenser l'argent que nous n'avons pas", a déclaré l'ancien Premier ministre luxembourgeois Jean-Claude Juncker (59 ans), candidat du Parti populaire européen (PPE, centre droit), que les sondages donnent légèrement favori devant le candidat social-démocrate, l'Allemand Martin Schulz.

Celui qui a dirigé l'Eurogroupe au plus fort de la crise financière a également ajouté:

"Mon projet n'est pas un projet d'austérité. Je suis en faveur de finances publiques saines parce qu'il n'y a pas de croissance sans finances publiques saines"

Un effort financier pour aider les jeunes

Pour sa part, Martin Schulz, 58 ans, l'actuel président du Parlement européen et farouche adversaire des politiques d'austérité, a notamment souhaité un effort financier pour aider les jeunes, "qui paient pour une crise dont ils ne sont pas responsables", à trouver un emploi:

"Je veux que l'Europe prenne une autre direction"

Les Libéraux du Parlement européen étaient représentés à ce débat par l'ancien Premier ministre belge Guy Verhofstadt, 61 ans, et les Verts par Ska Keller, une jeune femme allemande de 32 ans.

Le successeur du Portugais José Manuel Barroso à la tête de la Commission sera nommé par les dirigeants européens. Un choix qui devra être confirmé par les eurodéputés, en fonction du résultat des élections.