"La majorité des patrons britanniques veut rester dans l'Union européenne"

Par latribune.fr avec AFP  |   |  282  mots
Le directeur de la CBI John Cridland et son président Michael Rake écoute le discours de David Cameron lors de la conférence de presse annuelle.
Le chef de l'équivalent du Medef au Royaume Uni a assuré lundi que les entrepreneurs de son pays voteraient pour le maintien dans l'Union européenne.

L'euroscepticisme n'est pas du goût des entrepreneurs britanniques. Le patron de la Confederation of british industry (CBI - équivalent du Medef), Michael Rake, l'a assuré lundi lors de sa conférence annuelle, expliquant que "rester dans l'UE est très clairement dans notre intérêt". Selon lui, le Royaume-Uni est confronté à deux choix:

"L'un où nous risquons d'apparaître comme repliés sur nous-mêmes, nous coupant du reste du monde (...). L'autre où nous choisissons l'ouverture qui a assis de tout temps le succès britannique, au commerce, aux gens, aux investissements et aux idées venues de l'étranger"

Un référendum promis par Cameron

Le chef de l'opposition travailliste, Ed Miliband, a également mis en garde devant le CBI contre la promesse du Premier ministre David Cameron de tenir un référendum sur l'appartenance à l'UE d'ici 2017, si le Parti conservateur remporte les élections législatives de mai 2015.

"Un pays qui fait des demandes de plus en plus incohérentes, qui s'isole de plus en plus de ses partenaires, signifie un pays embarqué sur le tapis roulant vers la sortie sans savoir comment en descendre", a déclaré Ed Miliband qualifiant cette éventualité de "désastre" et dénonçant ceux qui "flirtent" avec cette idée.

Une attaque directement adressée à David Cameron et sa stratégie vis-à-vis de l'UE dans laquelle il affirme vouloir rester tout en exigeant des réformes que ses partenaires ne peuvent pas accepter, comme récemment la remise en cause du principe de libre-circulation des citoyens européens. Pour le chef du gouvernement britannique au contraire, "ignorer ce débat sur l'appartenance à l'UE serait la pire des choses à faire".