Oberthur veut sortir de la Bourse

Le fabricant de cartes à puces publie ce mardi des résultats semestriels solides. Oberthur a demandé la suspension de sa cotation. La holding familiale souhaite quitter la Bourse.

Le fabricant de cartes à puces Oberthur a publié ce mardi des résultats semestriels solides. Il a demandé la suspension de sa cotation en Bourse, suscitant des spéculations sur une opération de rachat ou de rapprochement.

Safran a démenti être en discussions avec Oberthur sur les cartes de sa division Sagem, mettant fin à des spéculations d'analystes sur une éventuelle opération avec l'équipementier aéronautique et électronique.

En fait Oberthur souhaite quitter la Bourse. François-Charles Oberthur Fiduciaire (FCOF), maison-mère d'Oberthur Technologies, a déposé un projet d'OPA d'environ 200 millions d'euros sur la part du fabricant français de cartes à puce qu'elle ne détient pas, en vue de le retirer de la Bourse.

Parallèlement à cette annonce, le groupe a publié ses comptes semestriels. Oberthur a amélioré sa rentabilité d'exploitation au premier semestre à 7% contre 5% un an auparavant. Le résultat d'exploitation (Ebit) progresse de 61,7% à 28,3 millions et le résultat d'exploitation de l'activité courante de 38,8% à 36,8 millions. Le résultat net augmente de 42,7% à 14,7 millions d'euros.

Oberthur a confirmé dans un communiqué "son objectif de croissance soutenue pour 2008", sans livrer de chiffres.

Dans sa division Card systems, le marché des mobiles demeure "favorable" mais devrait connaître une haute saison aux troisième et quatrième trimestres "moins marquée" qu'habituellement alors que celui des cartes magnétiques "ralentit".

L'impression des billets de banques (division fiduciaire) devrait enregistrer "un redressement de ses ventes au deuxième semestre". L'activité Cash protection (équipement de transport de fonds, protection de distributeurs de billets) connaîtra "un début de redressement" au second semestre qui restera toutefois en recul par rapport à 2007.

Enfin dans l'identité, le deuxième semestre devrait afficher une "croissance forte".

A la fin juin 2008, la dette nette bondit à 196,9 millions, contre 76 millions un an auparavant sous l'effet de l'acquisition du suédois SponCard. L'intégration de ce dernier, qui explique la majeure partie des 7,6 millions de charges de restructuration inscrite dans la division Card Systems, "se déroule conformément au calendrier".

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