Le secteur bancaire évolue en ordre dispersé après la publication des résultats trimestriels de BNP Paribas. Celui-ci recule de 2,79% à 56,90 euros. Son bénéfice net a chuté de 55% entre juillet et septembre à 901 millions d'euros. Dans le même temps, ses provisions ont été multipliées par quatre, notamment en raison de son exposition à Lehman Brothers.
Société Générale perd 1,19% à 46,50 euros et Crédit Agricole 3,13% à 11,75 euros. Sur le SRD, Natixis cède 2,70% à 2,17 euros. En revanche, Dexia prend 1,54% à 4,74 euros. C'est la plus forte progression du CAC à l'ouverture. La banque est particulièrement bien orientée depuis l'annonce d'une garantie de 55 milliards d'euros par l'Etat français.
Malgré la remontée des cours du pétrole hier, le secteur pétrolier et parapétrolier est mal orienté Vallourec chute de 4,19% à 88 euros. Total perd 1,46% à 43,85 euros5. Le groupe a annoncé un repli de son bénéfice net de 2,2%, mais son résultat net ajusté enregistre une progression supérieure aux attentes de 35% à plus de 4 milliards d'euros au troisième trimestre.
ArcelorMittal subit le plus fort repli du CAC à l'ouverture: le titre lâche 13,47% à 21,40 euros. Le sidérurgiste a pourtant dégagé un excédent brut d'exploitation en hausse de 76% au troisième trimestre et un chiffre d'affaires en hausse de 38%. Mais ces performances sont inférieures aux attentes des analystes.
EADS est également mal orienté et abandonne 4,92% à 13,45 euros. Quant à Alstom, il est victime de prises de bénéfices à 42,60 euros (-2,47%).
Sur le SRD, JC Decaux est pénalisé par l'abaissement de sa prévision de croissance organique en 2008. Le titre recule de 4,52% à 13,52 euros.
Du côté des hausses, outre Dexia, Vivendi est dans le vert sur le CAC avec un gain de 0,67% à 22,41 euros.
Sur le SRD, EDF Energies Nouvelles prend 3,39% à 28,90 euros. Le groupe a annoncé avoir remporté quatre contrats auprès de producteurs américains d'électricité.
Pour finir, un détour par les marchés pétroliers: le baril de WTI américain s'échange contre 67,30 dollars et celui de Brent de la mer du Nord contre 63,15 dollars. Du côté des changes, 1 euro vaut 1,2836 dollar.
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« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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