Le secteur automobile tient la tête d'affiche ce matin, alors que l'on attend aujourd'hui à midi le chiffre des ventes de voitures neuves pour juillet en France. Renault signe la plus forte hausse du CAC. Le titre bondit de 5,68% à 31,62 euros. Le constructeur profite du lancement de la première voiture électrique de son partenaire Nissan, la Leaf. L'autre constructeur Peugeot progresse aussi de 2,56% à 21,82 euros.

Egalement bien orienté, ArcelorMittal gagne 2,22% à 25,81 euros. Le sidérurgiste étudierait une cession de sa part de 16,6% détenue dans l'australien MacArthur Coal.

Les banques seront dans la ligne de mire cette semaine, alors que l'on attend la publication de leurs résultats semestriels. Cela commence demain pour les entreprises cotées avec BNP Paribas. En attendant, ce lundi, c'est la banque britannique Barclays qui annonce un léger redressement de ses performances. Du coup, à Paris le secteur est bien orienté. Société Générale s'octroie 2,64% à 46,19 euros devant Crédit Agricole (+1,7%) à 10,18 euros, BNP Paribas (+1,5%) à 51,93 euros. De son côté, Dexia gagne 0,29% à 5,52 euros. 

A noter, sur le SBF 120, Natixis poursuit sa hausse avec un nouveau gain de 5,2% à 1,91 euro. La fusion de ses deux maisons mères, Caisse d'Epargne et Banque Populaire, en la BPCE est opérationnelle dès ce lundi, malgré un blocage judiciaire en Ile de France.

Toujours sur le SBF 120, Arkema bondit également de 4,15% à 20,94 euros. Le groupe de chimie affiche une perte de 149 millions d'euros au premier semestre, contre un bénéfice un an plus tôt. Mais les analystes préfèrent se concentrer sur les mesures d'économies annoncées par l'entreprise.

De retour sur le CAC 40, Schneider Electric continue de progresser. +1,47% à 64,48 euros. Le titre a déjà signé une belle séance vendredi après la publication de ses résultats. Il profite ce matin d'un relèvement de recommandation de JP Morgan.

De son côté, EDF évolue en légère hausse de 0,2% à 34,84 euros. L'électricien a annoncé ce matin la création d'une co-entreprise détenue à 50% avec l'italien Enel. Cette coentreprise intervient dans le cadre du développement de futurs réacteurs nucléaires de type EPR en Italie.

Du côté des baisses, France Télécom recule de 0,57% à 17,41 euros. L'opérateur va saisir la Commission européenne pour contester le prix de la quatrième licence de téléphonie mobile, fixé à 240 millions d'euros. L'appel à candidature a été lancé officiellement ce week-end. Les autres valeurs dites défensives s'affichent également parmi les plus forts replis de l'indice. On notera notamment Essilor qui recule (-0,89%) à 38,55 euros tout comme L'Oréal (-0,54%) à 60,48 euros.

Sur les marchés pétroliers, les cours du brut évoluent en hausse et au dessus des 70 dollars. Le baril de WTI américain s'échange contre 70,54 dollars. Le baril de Brent de la mer du Nord vaut 72,54 dollars. Du côté des devises, 1euro vaut 1,4220 dollar. 

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