Les valeurs automobiles en vedette à la Bourse de Paris

Les investisseurs saluent les déclarations optimistes du patron du constructeur automobile Renault, Carlos Ghosn. Selon ce dernier, l'année 2010 devrait être à peu près au niveau de 2009 en Europe, voire légèrement meilleure.

Le secteur automobile a été plébiscité ce mercredi sur le marché parisien. Les investisseurs ont réagi favorablement aux déclarations optimistes du patron du constructeur automobile Renault, Carlos Ghosn. Selon ce dernier, l'année 2010 devrait être à peu près au niveau de 2009 en Europe, voire légèrement meilleure. Des propos bien plus positifs qu'en juillet dernier, quand le PDG déclarait s'attendre à "une année 2010 aussi difficile que 2009."

Du coup, le titre Renault s'octroie la première place du CAC 40 avec un bond de 6,93% à 33,41 euros. Dans son sillage, le concurrent Peugeot gagne également 5,86% à 21,12 euros. Du côté des équipementiers, Faurecia, filiale de PSA Peugeot Citroën, prend 4,97% à 11,71 euros et Valeo s'adjuge 3,53% à 18,86 euros.

Dans une interview au Figaro, Carlos Ghosn se dit "confiant", "car si nous sommes encore dans une situation de déprime économique, la crise financière est clairement derrière nous, avec une régularisation des circuits financiers et une normalisation des activités bancaires". "Sur de nombreux marchés, nous sommes à peu près en fin de récession", ajoute-t-il, indiquant que l' "on a passé le plus dur notamment aux États-Unis et dans les pays émergents."

Dans ces pays, le dirigeant attend toujours un redémarrage de l'activité au premier trimestre 2010. En ce qui concerne l'Europe, le patron de Renault continue de penser qu'il faudra patienter jusqu'à la fin 2010, voire le début 2011, pour assister à une amélioration.

S'il entrevoit des signaux encourageants pour l'automobile, Carlos Ghosn précise néanmoins qu'il ne faut pas en déduire "un rebond fort dans l'immédiat", mais il anticipe plutôt "une remontée en douceur étalée sur plusieurs années". Le constructeur automobile, onzième mondial en 2008 et quatrième avec son partenaire japonais Nissan, avait annoncé fin juillet, lors de la publication de semestriels marqués par une perte opérationnelle et une perte nette, anticiper un repli global des ventes de 12% sur l'ensemble de l'année.

Face à la crise, Carlos Ghosn juge un mouvement de concentration inévitable dans le secteur automobile afin d'atteindre "une échelle minimale" pour les fournissseurs et de partager entre constructeurs des investissements technologiques qui explosent. "Pour que les ingénieurs collaborent de façon efficace (...), à mon sens, un projet spécifique n'est pas suffisant, il faut un vérirable allié, sur le long terme", poursuit-il, tout en reconnaissant que Renault -Nissan, qui dispose déjà d'une "alliance qui fonctionne", a intérêt à ce que les éventuels regroupements qui s'annoncent aient lieu "le plus tard possible".

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Commentaire 1
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Renault, Carlos Ghosn veulent convaincre l'ETAT FRANCAIS qu4l doit encore financer la formule 1 pour payer le TRAIN DE VIE FASTUEUX DE FLAVIO BRIATORE et FAIRE GAGNER DES FORTUNES AUX PEU FREQUENTABLES MAX MOSLEY et BERNIE ECCLESTONE ---- et la Bours...

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