Volumes anormaux sur Belvédère

Selon, nos informations, le cas de Belvédère ressemble à s'y méprendre à celui de Volkswagen à l'automne 2008.

Qu'est ce qui fait courir l'action Bélvédère? La question mérite d'être posée alors que le titre s'est envolé de près de 100% en l'espace d'une semaine et se traite dans des volumes anormalement nourris.
 

Ainsi, la valeur s'est encore appréciée de près de 32,3% ce jeudi à la clôture, sachant que 580.753 pièces, soit 20,4% du capital, ont été échangées,  après avoir clôturé sur une hausse spectaculaire de 10,84 % mardi. Et cela, après des volumes de transactions très nourris de 91.934 pièces le mardi 9 novembre, 97.059 titres le lundi 8, 92.255 le vendredi 5 et 96.399 le jeudi 4. Au final, au cours des quatre dernières séances, entre 3,2 % et 4,5 % ont quotidiennement changé de mains.
 

À titre de comparaison, avant le 1er novembre, date de l'annonce de plusieurs nouvelles positives pour le groupe, seulement 5.000 titres s'échangeaient en moyenne tous les jours depuis le début de l'année.
 

Opérateurs pris à contre-pied
 

Cette soudaine fièvre acheteuse ne saurait se justifier par la simple communication, le 1er novembre, d'une plus-value d'environ 15 millions d'euros sur la cession des actifs de Florida Distillers. Ni même d'ailleurs par l'évocation d'un possible retour à l'équilibre opérationnel en 2011.
 

Selon, nos informations, le cas de Belvédère ressemblerait à s'y méprendre à celui de Volkswagen à l'automne 2008. Comme pour le constructeur automobile, des opérateurs auraient été pris à contre-pied après avoir procédé à de massives ventes à découvert de CFD, des instruments dérivés permettant de jouer sur des différentiels de prix, pensant que la situation financière de Bélvédère n'était pas prête de s'améliorer.
 

Malheureusement, la société a fourni des signaux positifs au marché et les spéculateurs concernés ont dû déboucler au plus vite leurs positions, créant dans la foulée une ruée acheteuse et donc un effet de rareté sur les titres dont les cours ont mécaniquement explosé. C'est ce que les financiers appellent dans leur jargon une situation de « corner ». D'après nos sources, les contrats arriveront à échéance autour du 15 novembre.

 

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