Wall Street termine en ordre dispersé après la Fed

La Réserve fédérale estime que reprise économique des Etats-Unis n'était pas assez soutenue pour justifier un ajustement du programme d'assouplissement quantitatif.
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Au lendemain d'une forte hausse, Wall Street a terminé sans direction ce mardi, après avoir pourtant ouvert en territoire positif. Les marchés américains sont restés prudents, à l'image des minutes du dernier Comité de politique monétaire de la Réserve fédérale publiées dans la journée. L'institution estime notamment que reprise économique des Etats-Unis n'était pas assez soutenue pour justifier un ajustement du programme d'assouplissement quantitatif (QE2).

A la clôture, le Dow Jones gagne 0,18% à 11.691 points, le Nasdaq cède 0,38% à 2.681 points et le S&P 500 abandonne 0,13% à 1.270 points.

Du côté des valeurs, Borders rechute très fortement, plongeant à nouveau de 12,51% à 84 cents. Le libraire en difficulté a annoncé lundi soir le départ de deux de ses principaux dirigeants. La semaine dernière, le groupe avait indiqué qu'il allait reporter le règlement de ses factures envers certains de ses fournisseurs. Borders est victime de l'émergence des livres numériques, segment sur lequel il a tardé à se lancer. Au contraire de son concurrent Barnes & Noble, qui a fait état d'une hausse de 10% de ses ventes pendant les fêtes, grâce aux succès de sa liseuse Nook.

Au chapitre des recommandations, Goldman Sachs a entamé la couverture du titre General Motors. Comme de nombreux intermédiaires, il a fixé son conseil initial à "achat", estimant le constructeur automobile bien placé pour profiter de l'amélioration du marché américain et de la forte croissance sur les marchés émergents. Goldman a fixé son objectif de cours à 43 dollars. Par ailleurs, GM a fait état d'une hausse de 8% de ses ventes américines en décembre. Le titre en profite gagnant 2,27% à 37,90 dollars.

Walgreen grignote 0,84% à 39,65 dollars après avoir été intégré au sein des valeurs préférées à l'achat de Goldman Sachs ("convention buy list"). L'intermédiaire a également relevé son objectif de cours à 43 dollars, citant notamment la gestion des coûts, l'amélioration des marges et les perspectives de la chaine de drugstores.

A l'opposé, Nike (-2,46% à 83,97 dollars) a été retiré de cette prestigieuse liste en raison des incertitudes pesant sur la croissance des ventes en 2011. Goldman reste cependant à l'achat sur le titre du premier fabricant mondial d'articles de sport.

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