Le numéro un mondial des produits laitiers frais et de l'eau en bouteille est parvenu en 2010 à dégager une marge opérationnelle courante en hausse de trois points de base à 15,16%. Le renchérissement des matières premières a été compensé par un niveau record d'économies de plus de 500 millions d'euros, a précisé le groupe dans un communiqué.
Le marché a apprécié. Le titre qui reculait de 7,31 % sur l'année à la clôture lundi soir affiche en clôture un gain de 3,33% à 45,41 euros pour signer la plus forte hausse du CAC 40.
"Les résultats 2010 sont très bons. Les prévisions pour 2011 sont au-dessus du lot par rapport aux concurrents. La prévision de marge pour l'exercice en cours démontre que le groupe est plus confortable que ses pairs face à la hausse du coûts des matières premières", commente Pierre Tegner, analyste chez Oddo Securities.
En 2010, le chiffre d'affaires du groupe, en données comparables, a crû de 6,9% à 17,01 milliards d'euros, battant le consensus qui tablait sur 16,845 milliards. Le résultat opérationnel courant, attendu à 2,569 milliards d'euros, est de 2,578 milliards d'euros (+7,1% à données comparables). Le bénéfice net courant progresse de 14,2 % à 1,669 milliards (consensus 1,67 milliards), soit un bénéfice par action de 2,71 euros en progression de 8,6 % d'une année sur l'autre.
Pour 2011, le géant de l'agroalimentaire vise une croissance de son chiffre d'affaires en données comparables de 6% à 8% ainsi qu'une légère progression de sa marge opérationnelle courante d'environ 0,20% en données comparables. Cette progression proviendrait plus particulièrement du russe Unimilk et des synergies de son intégration a précisé le groupe.
Si, du fait de la base de comparaison avec 2010, la société anticipe une hausse de l'ensemble de ses coûts de matières premières et d'emballage de 6% à 9% en moyenne, dont 5% à 8% uniquement sur le prix du lait, elle reste tout de même confiante. "En face de cela, comme en 2010, nous allons maintenir la productivité à des niveaux très élevés équivalents à 2010 et nous utiliserons le levier prix en veillant bien à protéger notre compétitivité", a déclaré Pierre-André Terisse, le directeur financier de Danone.
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