Wall Street tente de repartir de l'avant

Les places américains évoluent en légère hausse ce mardi, profitant notamment de la détente sur les cours du pétrole.
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Après deux séances de repli, Wall Street tente un léger rebond ce mardi, profitant de la détente sur les cours du pétrole. Ces derniers reculent nettement à Londres et plus modestement à New York alors que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) discute d'une éventuelle hausse de leur production. Mais pour l'instant aucune réunion d'urgence entre les membres du cartel n'est prévue.

Peu après l'ouverture, le Dow Jones progressait de 0,19% à 12.113 points, le Nasdaq gagnait 0,05% à 2.747 points et le S&P 500 s'adjugeait 0,22% à 1.313 points.

Du côté des valeurs, les grandes banques américaines sont à la fête dans le sillage de Bank of America, qui s'adjuge 4,60% à 14,68 dollars. La première banque américaine a tenu ce mardi sa première journée d'investisseurs depuis la crise financière. SOn PDG, Brian Moynihan, a notamment indiqué que les résultats de la banque devraient se normaliser en 2012-13 et que les profits atteindraient alors entre 35 et 40 milliards de dollars par an.

McDonald's recule de 0,48% à 75,92 dollars. Le numéro un mondial de la restauration rapide a pourtant fait état d'une progression plus importante que prévue de ses ventes mondiales en février. Elles affichent une hausse de 3,9% alors que les marchés ne tablaient que sur un gain de 3,3%. Mais les performances aux Etats-Unis ont déçu, avec une progression de 2,7% du chiffre d'affaires mensuel, contre un consensus de 3,6%.

Sprint Nextel s'envole de 4,91% à 4,70 dollars alors que les marchés spéculent sur une fusion avec T-Mobile, la filiale américaine du géant allemand Deutsche Telekom. Les deux groupes ne seraient cependant pas encore parvenus à s'entendre sur la valorisation de T-Mobile, le quatrième opérateur en téléphonie mobile aux Etats-Unis, qui a perdu du terrain l'an passé. Tout comme Sprint, numéro trois du marché, il ne commercialise pas l'iPhone d'Apple.

A l'opposé, Urban Outfitters plonge de 15,08% à 32,26 dollars après avoir publié des résultats décevants. La chaîne de magasins de vêtements a fait état d'un bénéfice par action de 45 cents au quatrième trimestre là où les analystes misaient sur 52 cents. Ses ventes ont grimpé de 14% sur la période, à 668 millions de dollars, mais restent inférieures aux prévisions (675 millions). En outre, sa marge s'est fortement dégradée en raison d'importantes promotions.

Netflix chute de 5,63% à 195,73 dollars. Le spécialiste de la location de DVD par courrier et de vidéo en streaming fait les frais de l'annonce par Facebook d'un accord avec les studios Warner pour distribuer ses films sur Internet à la demande. Depuis la mi-février, le cours de l'action a chuté de 15% - après avoir triplé de valeur l'an passé - alors qu'Amazon.com a lancé son propre service de streming.

Enfin, Boeing progresse de 1,02% à 71,60 dollars, profitant de la signature de deux contrats avec des compagnies aériennes chinoises. Ces commandes portent sur 43 appareils pour un prix catalogue supérieur à 10 milliards de dollars. L'avionneur américain livrera notamment cinq exemplaires de son très gros porteur Boeing 747-8, sa réponse à l'Airbus 380 mais qui se vend relativement peu.

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