Les places américaines ont terminé en hausse ce mercredi, portées par l'espoir d'un geste de soutien de la Fed et malgré de nouveaux indicateurs décevants sur l'emploi. Le Dow Jones gagne 0,48% à 11.616 points, repassant en territoire positif sur l'ensemble de l'année. Le S&P500 prend 0,49% à 1.219 points et le Nasdaq 0,13% à 2.579 points.
A l'instar des marchés européens, les investisseurs américains se montrent optimistes sur de nouvelles mesures de la Réserve fédérale américaine pour soutenir l'économie après la publication la veille des minutes de la dernière réunion de la Fed du 9 août. Le rapport démontre que malgré les divisions en son sein, l'institution est prête à agir pour relancer l'économie. Selon le document, les dirigeants ont discuté de plusieurs stimulants monétaires, dont des rachats supplémentaires de titres financiers sur les marchés, une augmentation de la maturité moyenne du portefeuille de la Fed ou un abaissement du taux d'intérêt attaché aux réserves des banques placées chez elle.
Vendredi, à Jackson Hole, Ben Bernanke, le patron de la Fed, n'avait pas détaillé l'arsenal de mesures à disposition de la banque centrale ni encore moins annoncé un QE3. Mais les marchés avaient déjà retenu qu'il se disait prêt à intervenir en cas d'aggravation de la conjoncture.
Et justement, les derniers chiffres de l'emploi publiés ce mercredi n'ont guère de quoi rassurer sur l'état de santé de l'économie américaine. Les créations d'emplois dans le secteur privé aux Etats-Unis ont été inférieures aux attentes en août, selon les résultats de l'enquête mensuelle ADP. Il a été créé 91.000 postes en août, alors que le marché en attendait 100.000. C'est le deuxième mois consécutif que les créations ralentissent, et le chiffre d'août est le plus faible depuis celui de mai, qui avait causé une vive déception en ne ressortant qu'à 35.000. Le chiffre des créations de postes de juillet a été révisé en baisse à 109.000, contre 114.000 en première estimation.
Sur le front des valeurs, AT&T chute de 3,85% après la décision du département de la Justice d'attaquer son projet de rachat de T-Mobile, la filiale américaine de l'allemand Deutsche Telekom. A l'opposé, Sprint, qui serait le principal perdant de cette opération, grimpe de 5,92%.
Bank of America gagne 0,74
Oracle prend 0,72%.
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