Stimulées par le sommet européen, les banques portent le CAC 40

Alors que l'attention des investisseurs reste suspendue aux décisions qui devraient être prises mercredi lors du second sommet européen, les valeurs bancaires poussent le CAC 40 vers le seuil des 3.200 points.
Copyright Reuters

La Bourse de Paris entame la semaine en hausse. Si l'espoir d'une issue favorable à la crise de la dette dès ce mercredi est toujours présent, la hausse du jour tient essentiellement des valeurs bancaires. Vers 10h, le CAC 40 grimpe de 0,64 % à 3.191,73 points.

Au lendemain du premier des deux sommets européens cruciaux pour sortir la zone euro de la crise,  la Bourse de Paris s'inscrit en hausse. Une progression essentiellement due aux valeurs bancaires, qui sont les premières à bénéficier des discussions qui ont eu lieu dimanche.

Les ministres européens des Finances, sont en effet parvenus à s'entendre sur un plan de recapitalisation des banques de 108 milliards d'euros. En outre, les créanciers privés de la Grèce devront finalement concéder une décote d'au moins 50 % sur les titres de dettes, contre 21 % prévus lors de l'accord du 21 juillet.

Reste que plusieurs points de désaccords, et pas des moindres dont l'élargissement du FESF, nécessiteront encore de lourdes négociations. Mais comme l'indique Aurel BGC dans sa note matinale, « une position commune franco-allemand semble voir le jour, le problème est, aujourd'hui, de convaincre les 15 autres pays de la zone ». Pour ce faire, les politiques se sont donnés jusqu'à mercredi, date du prochain sommet de la zone euro.

Dans cette attente, les marchés devraient donc rester bridés, réagissant tout de même soit aux publications des sociétés, soit aux bonnes données macroéconomiques. Ainsi ce matin, les investisseurs saluent-ils le retour à la croissance du secteur manufacturier chinois après trois mois de contraction. L'indice flash d'octobre calculé par la banque HSBC a atteint 51,1, contre un niveau définitif de 49,9 pour le mois de septembre.

Sur le front des valeurs

Dans le sillage du sommet européen, les valeurs financières caracolent en tête du palmarès. Ainsi Société Générale, plus forte hausse, s'octroie 4,32 %, suivi de BNP Paribas (+3,30 %) et Crédit Agricole (+3,01 %).

Fortement corrélées à l'actualité macroéconomique et aux annonces relatives à la crise de la dette en zone euro, les autres grandes valeurs cycliques ne son pas en reste. A l'image d'Alcatel-Lucent (+ 2,40 %), Arcelor Mittal (+1,97 %) ou encore Lafarge (+1,57 %).

Renault grimpe de 1,89 %. Carlos Tavares, le directeur général délégué du constructeur, a déclaré dans une interview publiée par Automotive News Europe que le groupe s'attend à voir ses ventes en volumes progresser dans une fourchette de 2 à 8% cette année.

A l'inverse, plus forte baisse, Peugeot se replie de 2,60 %.

Total pèse également sur la tendance. Le premier poids lourd de la cote lâche 1,66 % après une note de Nomura. Si le bureau d'études reste à surpondérer sur le secteur pétrolier européen, il a retiré de son portefeuille mondial des valeurs recommandées le titre du producteur français.

Unibail Rodamco rend 0,83 %. Credit Suisse a abaissé sa recommandation de surperformance à sous-performance.

Hors CAC

Faurecia (+4,46 %) a confirmé lundi ses objectifs annuels après un troisième trimestre marqué par une croissance toujours vigoureuse de l'activité et par un renforcement du poids des ventes hors d'Europe.

Devise et Pétrole

La monnaie unique est stable face au billet vert. Vers 10h00, un euro s'échangeait contre 1,389 dollar. Dans le même temps, les cours du baril évoluaient dans le vert. Le Brent de la Mer du Nord prenait 0,62 % à 110,24 dollars tandis que le WTI s'échangeait contre 88,15 dollars (+0,86 %).

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.