La Bourse de Paris a terminé en légère hausse (+0,18%) grâce à des espoirs d'avancées dans les négociations sur la restructuration de la dette grecque qui, en toute fin de séance, ont permis d'inverser la tendance négative et la prudence du marché.
A la clôture, l'indice CAC 40 a gagné 6,27 points pour s'inscrire à 3.411,54 points dans un volume d'échanges de 2,37 milliards d'euros.
Toujours suspendu à l'évolution des négociations sur la dette grecque, le marché a retrouvé des couleurs moins d'une demi-heure avant la clôture, dès qu'il a pris connaissance d'une nouvelle étape dans les discussions entre Athènes et ses créanciers. Le Premier ministre grec Lucas Papademos doit en effet s'entretenir dès mardi soir avec le représentant des créanciers privés avant de réunir les chefs de la coalition gouvernementale pour avaliser les réformes voulues par l'Union européenne et le Fonds monétaire international.
Le marché, à l'affut de la moindre nouvelle sur la Grèce, a aussitôt interprété cette information comme une avancée. Pour autant, l'inquiétude reste de mise sur le fond et les investisseurs s'inquiètent de la lenteur des discussions entre le gouvernement grec et ses créanciers publics et privés.
"Cette inquiétude pèse sur le marché depuis le début de la semaine et l'empêche de franchir nettement le seuil des 3.400 points", a souligné Arnaud de Champvallier, directeur général de Turgot Asset Management.
"De manière générale, on assiste à un marché qui temporise, marque le pas et attend plusieurs échéances avant de se réengager dans un courant acheteur", a-t-il souligné.
Outre la Grèce, le marché attend aussi la suite des publications trimestrielles des entreprises, la réunion mensuelle de la Banque centrale européenne jeudi et de nouveaux indicateurs américains.
Car ceux-ci, particulièrement bien orientés, sont à l'origine du regain du marché pari s ien depuis le début de l'année. Ils permettent également d'amortir les déceptions sur l'économie européenne.
Mardi, les investisseurs ont été refroidis par un indicateur allemand décevant. La production industrielle outre-Rhin a subi un repli marqué, de 2,9%, en décembre. "C'est un sérieux revers pour ceux qui s'attendaient à un redressement de l'économie", ont jugé les analystes chez CapitalEconomics.
En tête des hausses on note Aperam, l'ancienne branche inox de ArcelorMittal, qui a pris 6,99% à 16,44 euros. La société, après avoir essuyé une perte en 2011, prévoit un redressement cette année dans un marché de l'acier inoxydable assaini par la prochaine fusion de ses concurrents Inoxum et Outokumpu.
ArcelorMittal s'est également distingué à la hausse (+3,28% à 16,69 euros). Le sidérurgiste, qui a connu une fin d'année difficile, table sur une amélioration de la conjoncture en 2012.
Les valeurs bancaires étaient bien orientées continuant à profiter d'un net retour en grâce après leur déconfiture en 2011. BNP Pari bas a progressé de 2,13% à 35,73 euros, Crédit Agricole (+1,60% à 5,26 euros) et Société Générale (+1,21% à 23,83 euros).
Du côté des baisses, Lagardère (-5,72% à 21,82 euros) a été lourdement sanctionnée par le marché après la décision du groupe d'inscrire environ 900 millions de dépréciations d'actifs dans ses comptes 2011.
Le CAC 40 saisit la moindre lueur d'espoir
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