C'est reparti pour la guerre des changes ?

Par MonFinancier.com  |   |  404  mots
Chaque matin, l'actualité commentée par Marc Fiorentino...

 

Les Américains ont accusé hier les Chinois de dumping. Notre comique troupier national a menacé ce matin dans les Échos la banque Centrale Européenne: si elle ne fait pas baisser l'euro, Arnaud annonce que la France ne respectera pas les 3% de déficit... Tout le monde tremble ou est plié en d'eux de rire à Bruxelles ou à Berlin. On présente à nouveau la baisse des devises comme la recette miracle

LES ÉTATS UNIS ACCUSENT LA CHINE
C'est reparti pour un tour. Chaque pays, chaque zone économique, veut faire baisser sa monnaie. La Chine confrontée à une baisse de sa croissance en dessous de 7.5% est très tentée de dévaluer le yuan. Le Japon rêve de refaire baisser le yen, comme en 2013, car c'est pour l'instant le seul moyen qu'il a trouvé de relancer sa croissance. Quant aux États-Unis, ils veulent, eux aussi, un dollar faible pour leurs exportations et tout ce joli monde accuse son concurrent.

LE BEURRE ET L'EURO DU BEURRE
Pour l'instant c'est l'euro qui en pâtit en restant fort. La hausse de l'euro est un problème certes. C'est indéniable. Un euro à 1.20 serait excellent pour la croissance. Mais on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre. La force de l'euro vient du fait que la crise de la dette a été pour l'instant réglée, que les pays d'Europe empruntent à des taux historiquement bas, et que les investisseurs internationaux plébiscitent la zone euro. Ce n'est pas une mauvaise nouvelle non. Est-ce qu'on souhaite vraiment que l'euro baisse parce qu'un pays soit à nouveau en faillite ? Il faut choisir. Voir l'édito en vidéo

ARNAUD EST DE RETOUR AVEC UNE NOUVELLE BLAGUE
Ce sera la phrase du jour, et peut-être du mois. "Il faut aider les fantassins nationaux qui font l'effort de rétablir leurs comptes publics nationaux par un appui aérien de la BCE"... il faut oser non? Il engage un bras de fer avec l'Europe. Ce serait comique s'il n'était pas ministre de l'Économie. Là, c'est juste pathétique.

VALLS EN PREMIÈRE LIGNE
Il a été chargé d'annoncer les mauvaises nouvelles. Les 50 milliards de réductions des dépenses dont pour l'instant seuls 11 milliards sur les dépenses sociales ont été détaillées. Tout ça va...


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