Marché : la volatilité n'est pas encore appelée à disparaître

(CercleFinance.com) - La Bourse de Paris devrait marquer une pause mardi matin après quatre séances consécutives de baisse, dans un marché qui apparaît quelque peu sonné par la correction des derniers jour.

Vers 8h15, le contrat 'future' - livraison mai - sur l'indice CAC 40 avance de 50,5 points à 6111 points, annonçant un timide redressement des cours à l'ouverture.

Le marché parisien avait aligné hier une nouvelle séance de repli, achevant la journée sur un recul de 2,75% à 6086 points, à savoir son plus bas du jour.

Avec ce seul repli, le CAC a enfoncé successivement les seuils psychologiques des 6200 et 6100 points, puis un support important situé à 6145 points.

'Ce sont les valeurs de croissance qui ont le plus souffert du fait des craintes entourant une potentielle récession', expliquent les équipes de Liberum.

Les titres liés à l'énergie ont également pesé sur le marché dans le sillage du repli des cours pétroliers.

Même tendance Outre-Atlantique, où le Dow Jones a perdu 2% hier soir, le Nasdaq Composite ayant décroché de son côté de 4,3%.

En repli de 3,2% à 3991 points, le S&P 500 a lui enfoncé le support des 4061 points après avoir successivement franchi à la baisse ceux de 4490, 4373 et 4310 points au cours des jours précédents. Selon les chartistes, son prochain support se situerait à 3980 points.

Dans le même temps, l'indice VIX de volatilité des marchés a pris 15% à 34,75 points, toujours bien au-dessus de sa moyenne de long terme qui se situe autour de 20.

La volatilité devrait rester élevée pendant quelque temps, au moins jusqu'à ce que les chiffres économiques montrent que l'inflation est en train d'atteindre un plateau, ce qui pourrait se confirmer dans les statistiques américaines prévues la semaine prochaine.

En attendant, les investisseurs vont prendre connaissance aujourd'hui de l'indice ZEW du sentiment économique en Allemagne, attendu au plus bas depuis mars 2020, c'est-à-dire le début de la crise sanitaire.

Dans ce contexte marqué par une accumulation de mauvaises nouvelles, bon nombre de stratèges recommandent toutefois de ne pas encore intégrer le scénario du pire.

'Nous pensons qu'il est erroné de se positionner en vue d'une récession au vu des conditions de financement toujours extrêmement favorables, de la vigueur impressionnante du marché du travail, du faible endettement des ménages, de la trésorerie confortable dont disposent les entreprises et des bilans robustes des établissements bancaires', assurent ainsi les analystes de JPMorgan.

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