HEC et l'Essec montent sur le podium des Masters en management

Par Jonathan Baudoin  |   |  278  mots
Un diplômé typique d'HEC ou de l'ESSEC a un revenu annuel à hauteur de 60.000 euros, bosse dans une grande entreprise en tant que consultant ou financier.
Le Financial Times a publié le week-end dernier son classement des Masters en Management, avec une montée en puissance des écoles françaises. HEC et l'Essec montent sur le podium pour la première fois.

La formation française, si décriée, est capable de mener à l'excellence. C'est ce qui ressort du classement des Masters en management réalisé par le journal britannique Financial Times pour 2014. HEC et l'Essec montent respectivement sur la deuxième et troisième marche du podium. Le meilleur Master en management d'après le Financial Times se trouve à l'université de Saint-Gallen, en Suisse.

Salaire moyen "de sortie" : autour de 60.000 euros

Ce positionnement sur le podium symbolise une montée en puissance des écoles françaises, surtout pour l'Essec. L'établissement situé à Cergy-Pontoise a fait un bond de 5 places dans le classement puisqu'il était classé huitième par le journal britannique en 2013.

Parmi les progrès relatés par le Financial Times à propos d'HEC et de l'Essec, figurent le niveau salarial moyen trois ans après la fin des études. Pour un diplômé de l'Essec, il est à hauteur de 60.000 euros annuels et, pour un diplômé d'HEC, c'est près de 61.000 euros annuels. Mais il y a également l'ouverture à l'international, notamment pour HEC, qui progresse dans le classement réservé à la mobilité internationale et les cours donnés dans une autre langue que le français.

Profil d'un financier ou d'un consultant

D'après le journal d'outre-Manche, le diplômé d'HEC ou de l'Essec est soit un consultant, soit un financier, car dans les deux écoles, la majorité des diplômés travaille dans le conseil ou le secteur financier.

Et surtout, pour 58% des diplômés d'HEC et 47% de ceux de l'Essec, ils sont installés dans des entreprises dont la taille est supérieure à 5.000 salariés, trois ans après la fin de leurs études.