BUENOS AIRES (Reuters) - L'ancien président bolivien Evo Morales, qui a démissionné le mois dernier après trois semaines de troubles, se trouve en Argentine où il bénéficie du statut de réfugié, a annoncé jeudi le ministre argentin des Affaires étrangères, Felipe Sola.
L'ex-chef d'Etat avait dans un premier temps pris la direction du Mexique, où l'asile lui a été accordé.
Evo Morales, abandonné par l'armée, a dénoncé le "coup d'Etat" qui a selon lui abouti à son départ, le 10 novembre, après de violentes manifestations déclenchées par les conditions de sa réélection à la présidence, fin octobre.
Ses anciens opposants de même que l'Organisation des États américains (OEA) jugent que le scrutin a été entaché d'irrégularités.
(Cassandra Garrison, version française Simon Carraud)