Puma relève ses prévisions malgré les tensions sur l'approvisionnement

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Puma releve ses previsions malgre les tensions sur l'approvisionnement[reuters.com]
(Crédits : Leonhard Foeger)

BERLIN (Reuters) - Puma a relevé mercredi ses prévisions de chiffre d'affaires et de bénéfice pour 2021 tout en prévenant que le confinement sanitaire au Vietnam, la congestion des ports et la pénurie de conteneurs affectaient sa chaîne d'approvisionnement.

L'équipementier sportif s'attend désormais à une hausse d'au moins 25% de ses ventes cette année, contre une prévision antérieure de +20%.

Il a aussi revu à la hausse sa prévision de bénéfice opérationnel pour 2021, attendu entre 450 et 500 millions d'euros, contre 400-500 millions précédemment.

A la Bourse de Francfort, le titre Puma gagnait plus de 2% dans la matinée.

"Nous prévoyons que la forte demande pour nos produits va se poursuivre, mais nous voyons aussi que les contraintes d'approvisionnement vont continuer à être un problème pour le reste de l'année", a déclaré le directeur général de Puma, Bjorn Gulden, dans un communiqué.

Des usines au Vietnam, un important fournisseur de l'industrie de la chaussure, ont été fermées en raison de la pandémie de COVID-19 et les propriétaires d'usines ont déclaré qu'ils prévoyaient de reprendre complètement leurs activités qu'à partir du second semestre 2022.

Le rival Nike a réduit ses prévisions de ventes pour l'exercice 2022 le mois dernier et a déclaré s'attendre à des retards pendant la saison des achats de Noël, en raison d'un goulet d'étranglement sur sa chaîne d'approvisionnement.

Au troisième trimestre, le chiffre d'affaires de Puma a progressé de 20,4% à taux de change constant, à 1,9 milliard d'euros, et le bénéfice net a bondi à 229 millions d'euros, des chiffres supérieurs aux estimations des analystes.

Les ventes ont grimpé de 31% en Amérique du Nord et du Sud et de 22% en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique. Elles n'ont cependant augmenté que de 1,7% en Asie-Pacifique en raison des tensions persistantes en Chine, où le groupe a subi des appels au boycott, et des fermetures de magasins liées aux restrictions sanitaires comme au Japon.

(Reportage Emma Thomasson; version française Kate Entringer, édité par Blandine Hénault)