Wall Street ouvre en baisse, le ralentissement économique inquiète

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Des traders travaillent a la bourse de new york[reuters.com]
(Crédits : Brendan Mcdermid)

PARIS (Reuters) - La Bourse de New York recule nettement en début de séance mercredi, la remontée des taux d'intérêt et les risques de récession reprenant le dessus sur l'ensemble des marchés après un début de semaine marqué par un net regain d'appétit pour le risque.

Quelques minutes après le début des échanges, l'indice Dow Jones perd 216,18 points, soit 0,71%, à 30.100,14, le Standard & Poor's 500 recule de 0,81% à 3.760,32 et le Nasdaq Composite cède 1,05% à 11.059,06.

Le S&P 500 a repris 5,7% sur les deux dernières séances sur fond de recul des rendements obligataires à la faveur d'indicateurs économiques suggérant une amélioration de l'inflation et de la hausse de taux moins forte qu'anticipé décidée par la banque centrale australienne.

Mais le sentiment de marché se dégrade de nouveau après la hausse d'un demi-point du taux directeur néo-zélandais et le chiffre supérieur aux attentes des créations d'emplois dans le secteur privé américain, qui ravivent les craintes concernant la Réserve fédérale américaine.

Sur le marché obligataire, le rendement des bons du Trésor à deux ans remonte ainsi de cinq points de base à 4,1502% et le dix ans de dix points à 3,7128%.

Les investisseurs attendent à 14h00 GMT l'indice ISM d'activité du secteur des services aux Etats-Unis, qui devrait refléter un ralentissement de la croissance. Quant à la première estimation du déficit commercial américain en septembre, elle a confirmé la tendance à la baisse des importations.

Parmi les grandes valeurs de croissance américaines sensibles à l'évolution des anticipations de taux, Nvidia perd 1,69%, Amazon 1,09%, Apple 1,11% et Alphabet 1,49%.

Les banques Citigroup et JPMorgan abandonnent quant à elles 2,32% et 1,61% respectivement.

Tesla cède par ailleurs 2,16%, les analystes soulignant le risque de voir Elon Musk, le directeur général du groupe, contraint de céder des titres pour financer le rachat de Twitter (-2,29%), qu'il a confirmé mardi.

(Rédigé par Marc Angrand)