Dassault Systèmes prévoit de doubler son BNPA d'ici 2028, nomme un nouveau DG

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(Crédits : Stephane Mahe)

(Reuters) - Dassault Systèmes a annoncé vendredi prévoir de nommer un nouveau directeur général pour 2024 et de doubler d'ici 2028 son bénéfice net par action (BNPA), un objectif légèrement en-deçà des attentes du marché.

Le groupe s'attend à un BNPA non-IFRS compris entre 2,20 euros et 2,40 euros d'ici 2028, deux fois plus qu'en 2022, ou il s'était élevé à 1,13 euros, tandis que les analystes tablaient en moyenne sur un objectif de BNPA à 2,40 euros.

"(L'objectif) est un peu faible. Compte tenu de l'évolution du cours de l'action avant les déclarations, nous ne serions pas surpris par des prises de bénéfices", estiment les analystes de Jefferies dans une note.

Le cours de l'action Dassault Systèmes reculait de 2,13% à 8h27 GMT à la Bourse de Paris.

Le fabricant français de logiciels présente vendredi sa stratégie pour les cinq prochaines années, dans le cadre de sa journée investisseurs, ainsi que son nouvel horizon à 2040.

Comme de nombreux fournisseurs de logiciels, il passe d'un modèle centré sur la distribution de licences, où les clients paient le logiciel à l'avance, à un modèle d'abonnement, où les paiements sont effectués à intervalles réguliers.

Les partisans de ce modèle affirment qu'il permet aux entreprises de disposer d'un flux de revenus plus prévisible, ce qui facilite la planification et la gestion des coûts.

"Dassault Systèmes devrait ainsi accroître ses marchés adressables de 100 milliards d'euros aujourd'hui à 1.000 milliards d'euros en 2040", a déclaré dans un communiqué Pascal Daloz, directeur général délégué du groupe.

Ce dernier sera nommé directeur général le 1er janvier 2024, a annoncé l'entreprise, qui fournit des logiciels aux constructeurs automobiles et d'avions ainsi qu'aux clients industriels.

Il remplacera Bernard Charlès, qui conservera cependant sa fonction de président du Conseil d'administration.

(Reportage Olivier Sorgho et Augustin Turpin ; version française Victor Goury-Laffont et Corentin Chappron, édité par Kate Entringer)