May va rencontrer Trump à l'Onu pour parler Brexit et commerce

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(Crédits : Pool New)

LONDRES (Reuters) - La Première ministre britannique Theresa May va rencontrer Donald Trump mercredi en marge de l'Assemblée générale de l'Onu à New York afin de discuter de la situation des négociations sur le Brexit qu'elle considère être dans l'impasse.

"Elle va discuter d'un accord commercial post-Brexit entre autres sujets parmi lesquels figurent les armes chimiques et les questions internationales", a dit un responsable britannique lundi.

"Quand ils se rencontrent ils discutent souvent des négociations sur le Brexit et ils sont tous deux déterminés à garantir un accord de libre-échange américano-britannique fort lorsque nous serons sortis (de l'Union européenne)", a-t-il ajouté.

Cet accord commercial entre Londres et Washington est perçu par les Britanniques comme un moyen important de compenser les conséquences économiques de la sortie de l'Union européenne en mars prochain.

Tout commentaire de soutien de Donald Trump serait appréciable pour Theresa May qui a vu les Européens opposer une fin de non-recevoir à son "plan de Chequers" lors d'une réunion à Salzbourg jeudi dernier.

Ce refus des Européens a ranimé le spectre d'un divorce sans accord entre Londres et Bruxelles.

Lors de sa visite en Grande-Bretagne, Donald Trump avait soufflé le chaud et le froid, promettant un "grand" accord commercial après le Brexit mais remettant en cause la stratégie de négociation adoptée par la Première ministre.

La question de l'utilisation des armes chimiques devrait également être abordée par Theresa May lors des deux jours qu'elle passera à New York. Le sujet concerne à la fois l'utilisation de ces armes en Syrie mais également l'attaque dont a été victime un ancien espion russe à Salisbury dans le sud de l'Angleterre.

"La communauté internationale doit faire plus ensemble, à la fois pour prévenir l'utilisation d'armes chimiques à l'avenir et pour s'assurer que ceux qui les utilisent sont tenus pour responsables", a-t-elle dit avant une réunion du Conseil de sécurité de l'Onu mercredi.

(William James; Pierre Sérisier pour le service français)