De Rugy n'a pas enfreint les règles à l'Assemblée, selon franceinfo

reuters.com  |   |  314  mots
De rugy n'a pas enfreint les regles a l'assemblee, selon franceinfo[reuters.com]
(Crédits : Gonzalo Fuentes)

PARIS (Reuters) - Les dîners polémiques de l'Hôtel de Lassay à l'origine, pour partie, de la démission de François de Rugy étaient "professionnels", et l'ensemble des contrôles menés sur le train de vie présumé de l'ex-ministre de la Transition écologique n'ont mis au jour aucune entorse aux règles, selon franceinfo, qui lève le voile vendredi sur les conclusions d'une enquête.

François de Rugy a démissionné mardi à la suite d'informations de Mediapart, du Parisien, de Ouest France, notamment, sur ses dépenses lorsqu'il était président de l'Assemblée nationale (juin 2017-septembre 2018) puis ministre.

Mediapart avait publié des photos de dîners d'apparat à l'Assemblée, avec des homards et de grands crus au menu, et Le Parisien avait fait état d"'un sèche-cheveux doré à la feuille d'or", d'un montant de "499 euros acquis sur l'argent de l'Assemblée".

Selon franceinfo, qui cite une source proche de l'enquête, cet appareil "n'existe pas", mais l'acquisition d'un modèle de la même marque, laissé dans l'appartement de fonction, a été constatée.

"Sur la base des règles en vigueur, il n'y a rien à reprocher à François de Rugy quand il était président de l'Assemblée nationale", dit franceinfo.

Le Premier ministre Edouard Philippe a demandé la semaine dernière au secrétariat général du gouvernement une inspection sur la régularité de travaux entrepris dans le logement de fonction de l'ex-ministre de la Transition écologique.

L'Assemblée a pour sa part diligenté une inspection sur les frais engagés. Le rapport devrait être rendu public mardi, indique franceinfo.

François de Rugy, qui a fait état de "dîners informels" dans le cadre d'un "travail de représentation", s'est engagé à rembourser, le cas échéant, "chaque euro contesté". Il a dénoncé un "lynchage médiatique" à son endroit.

(Sophie Louet)