Veolia : Premier semestre en forte baisse, retour à la normale visé pour le quatrième trimestre

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Veolia: 1er semestre en forte baisse, retour a la normale vise pour le 4e trimestre[reuters.com]
(Crédits : Charles Platiau)

PARIS (Reuters) - Veolia a publié jeudi des résultats en forte baisse au titre du premier semestre 2020, marqués par l'impact du coronavirus, mais a fait savoir qu'il visait pour le quatrième trimestre des performances opérationnelles à un niveau équivalent à celui de 2019.

Le numéro un mondial du traitement de l'eau et des déchets, qui évoque dans un communiqué un "très fort rebond" de son activité et de ses résultats depuis le mois de juin, a cependant relevé de 200 à 250 millions d'euros le plan d'économies complémentaires qu'il a mis en place pour faire face aux effets de la crise sanitaire cette année.

Le groupe "a été en mesure d'amortir le choc et de rebondir très rapidement", a déclaré son PDG, Antoine Frérot, lors d'une conférence téléphonique.

"Après un mois de mai déjà en amélioration, Veolia a enregistré un très fort rebond de son chiffre d'affaires et de ses résultats en juin. Les taux d'utilisation de nos outils industriels ont retrouvé des niveaux proches du nominal", a-t-il ajouté.

"Notre objectif est d'aborder ainsi 2021 en ayant effacé les stigmates de cette crise et de poursuivre la mise en oeuvre de notre plan stratégique Impact 2023 à un rythme soutenu."

Veolia, qui vise au total des économies réalisées de plus de 500 millions cette année en intégrant son plan d'efficacité hors coronavirus, a en outre confirmé qu'il réduirait ses investissements 2020 de 500 millions, une mesure qui ne concerne pas les développements et les dépenses consacrées à la croissance future.

Le groupe a enregistré au premier semestre un résultat net courant part du groupe de 7 millions d'euros (-98%), un Ebitda de 1,6 milliard (-17,3% à périmètre et change constants) et un chiffre d'affaires de 12,4 milliards (-6,8% en données courantes, -6,1% à change constant).

Dans le même temps, il accuse une perte nette part du groupe de 138 millions d'euros (contre un bénéfice de 212 millions), avec notamment 33 millions de coûts spécifiques liés à la crise sanitaire, des charges de restructuration de 23 millions et des dépréciations non courantes en Amérique Latine et au Maroc de 74 millions.

(Benjamin Mallet, édité par Jean-Michel Bélot)