Air France : trois suspects "directement impliqués" dans les violences identifiés

Par latribune.fr  |   |  327  mots
Suite aux échauffourées de lundi, photos et vidéos de surveillance ont permis d'identifier une vingtaine de suspects.
L'enquête interne menée par la compagnie aérienne suite aux échauffourées de lundi, qui ont fait sept blessés, a déjà permis d'identifier une vingtaine de suspects. Trois d'entre eux seraient directement impliqués dans l'agression des membres de la direction et des agents de sécurité.

Deux jours après les agressions qui ont interrompu le comité central d'entreprise (CCE) d'Air France, lundi 5 octobre, une vingtaine de suspects ont d'ores et déjà été identifiés, alors que plusieurs plaintes ont été déposées par la direction et les cadres. Trois des suspects seraient directement impliqués dans les violences, rapporte RTL.

Cette information vient confirmer les déclarations d'un porte-parole de la compagnie, qui assurait ce mercredi que les responsables étaient bien des salariés d'Air France.

Essentiellement des personnels au sol

Les suspects, identifiés par la direction sur les images photo et vidéo, sont essentiellement des membres du personnel au sol, de la maintenance et de l'activité cargo. Il y aurait également deux pilotes et une hôtesse de l'air parmi eux.Trois des suspects s'en seraient directement pris aux membres de la direction et aux agents de sécurité, les autres n'étant suspectés que d'avoir aidé ou encouragé les violences. Les "deux pilotes (seraient) complices de l'intrusion des manifestants en ouvrant un accès avec leur badge", une femme ayant discrètement désactivé une caméra de surveillance a été identifiée comme appartenant aux personnels au sol. Par ailleurs, quatre personnes parmi les manifestants "qui arrachent une grille d'accès ont été identifiées comme étant des membres de la CGT cargo", a précisé la source à l'AFP.

Difficulté à distinguer les coupables

Les premières procédures disciplinaires vont désormais être lancées tandis que le visionnage des vidéos de surveillance se poursuit pour permettre de nouvelles identifications. Un porte-parole de la compagnie, cité par RTL, a précisé que les badges d'accès devaient être retirés aux auteurs dès leur identification. Toutefois "de nombreuses personnes au sein du CCE (Comité Central d'Entreprise) se sont interposées et il est difficile de savoir dans la cohue qui frappe", a précisé un porte-parole à l'AFP.

 Article publié à 7h28, mis à jour à 13:22