Départementales : 29% d'intentions de vote pour le FN, devant le PS

Par latribune.fr avec AFP  |   |  366  mots
L'abstention est quant à elle "justifiée par une méfiance envers les responsables politiques", exprimée par un Français sur deux.
D'après un sondage Harris Interactive paru dimanche, près d'un Français sur trois va voter UMP, premier dans les intentions de vote. En cas de duel FN-gauche, les électeurs sont divisés sur les consignes à adopter.

Quelque 29% des électeurs comptent voter pour le Front national lors du premier tour des départementales, le 22 mars. Selon un sondage* Harris Interactive pour M6 publié dimanche 15 mars, le parti de Marine Le Pen est devancé par la droite (UMP, UDI, Divers Droite), en tête des intentions de vote (32%), alors que 26% des intentions de vote vont au PS-Divers Gauche.

Derrière ce tiercé arrivent ensuite le Front de gauche (7%) , Europe Ecologie-Les Verts (3%), le MoDem (0,5%) et l'extrême gauche (0,5%).

Le vote FN en cas de duel FN-gauche séduit de plus en plus

Concernant le second tour du 29 mars, en cas de duel gauche-FN, les Français sont partagés sur la position que doit adopter l'UMP : 39% (+3 points par rapport aux 3-5 mars) s'expriment en faveur d'un appel à voter à gauche, 38% (-3 points) souhaitent qu'il n'y ait pas de consigne de vote, 16% veulent un appel à voter FN et 7% un appel à voter blanc.

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Chez les sympathisants de l'UMP, 44% s'expriment pour l'absence de consigne de vote (-11 points), 22% pour un appel à voter à gauche (+8 points), 19% pour un appel à voter FN (+4) et 15% pour un appel à voter blanc (-1).

Faible intérêt pour le scrutin

51% des sondés se disent peu ou pas du tout intéressés par ce scrutin (contre 47% lors d'une enquête réalisée du 3 au 5 mars) et 49% beaucoup ou assez intéressés (contre 53%).

L'abstention est quant à elle "justifiée par une méfiance envers les responsables politiques", exprimée par un Français sur deux.

Interrogés sur leurs motivations, les inscrits déclarant avoir l'intention de s'abstenir invoquent, à partir de trois réponses puisées dans une liste, un manque de confiance dans les responsables politiques (45%), le sentiment que cela ne changera pas grand chose dans leur quotidien (29%), l'éloignement par rapport au lieu d'inscription sur les listes électorales (25%) et un manque d'information sur les enjeux de l'élection, combiné à la méconnaissance des candidats (22%).

*Enquête réalisée en ligne du 10 au 11 mars auprès d'un échantillon représentatif de 1.020 personnes âgées de 18 ans et plus. Méthode des quotas. Notice consultable auprès de la commission des sondages.