
"Tout responsable UMP qui concluera un accord avec le Front National sera immédiatement exclu."
Nicolas Sarkozy a vivement rejeté l'idée même d'une alliance entre l'UMP et le Front national lors des prochaines élections (départementales et régionales), jeudi 19 février sur Europe 1.
"Une voix pour Madame Le Pen est une voix pour la gauche", a-t-il également martelé. Lors du second tour de la législative partielle du Doubs, le président de l'UMP avait affirmé qu'il fallait dire "non au FN" tout en "laissant les électeurs choisir".
Pas forcément candidat en 2017
Pour une de ses rares sorties médiatiques depuis son élection à la présidence de l'UMP, Nicolas Sarkozy a dit travailler pour une "alternative" à l'exécutif actuel. L'ancien président (2007-2012) a cependant assuré que sa candidature à l'élection présidentielle de 2017 n'était "pas obligatoire". "Si ce n'est pas moi, ce n'est pas moi", a-t-il dit, alors qu'Alain Juppé a d'ores et déjà fait part de son intention de concourir à la primaire.
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Par ailleurs, à propos de la Grèce, Nicolas Sarkozy a estimé qu'il n'y avait "aucune chance" qu'Alexis Tsipras "réussisse".
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