TPE : les petits patrons plus optimistes et désireux d'embaucher

Par latribune.fr  |   |  412  mots
Pour recruter, les dirigeants des TPE "attendent de réelles perspectives de croissance", note l'étude Fiducial.
Les prévisions des TPE -qui produisent 27% de la richesse totale des entreprises françaises- sont orientées favorablement pour la création nette d'emplois, en hausse de 4 points pour le troisième trimestre, selon une étude.

Un regain de confiance. La majorité des dirigeants de très petites entreprises françaises (51%) étaient optimistes pour leur propre activité en juillet contre 46% en avril, selon une enquête* Ifop pour Fiducial publiée lundi 24 août.

Les prévisions de ces sociétés qui produisent 27% de la richesse totale des entreprises françaises sont orientées favorablement pour la création nette d'emplois, en hausse de 4 points pour le troisième trimestre, après +0,5 au deuxième et +1 au premier.

Ils ne sont par ailleurs qu'un peu plus d'un quart (26%) à trouver que la situation financière de leur entreprise s'est détériorée lors des trois derniers mois, contre près d'un tiers (30% en avril). Cette dernière s'est améliorée pour 13% d'entre eux (9% en avril).

Le gouvernement au secours des TPE

Début juin, le gouvernement a dévoilé 18 mesures, essentiellement dans le domaine social, pour encourager les entreprises à embaucher. Elles viennent compléter les dispositifs fiscaux poursuivant les mêmes objectifs. Citons notamment le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) en vigueur depuis le 1er 2014 et les allègements de cotisations patronales inscrits dans le Pacte de responsabilité dont les entreprises bénéficient depuis le 1er janvier dernier.

Pour recruter, les dirigeants des TPE "attendent de réelles perspectives de croissance", note l'étude Fiducial. Le chiffre d'affaires des TPE a en effet enregistré un recul de 3,2% en 2014 (contre -0,1% l'année précédente) en moyenne et toutes professions confondues, selon l'étude annuelle de la Fédération des centres de gestion agréés (FCGA). Avec une hausse de 1,5% en avril 2014 et 2015, les défaillances des TPE ont continué de progresser, malgré le vent de croissance qui a soufflé sur la France au début de l'année.

Après une hausse de 0,7% du PIB (révisée à la hausse) au 1er trimestre, la croissance française été nulle (0,0%) au deuxième trimestre, selon une première estimation de l'Insee. L'investissement des entreprises a ralenti (+0,2% après +0,6% au premier trimestre), tandis que la consommation des ménages a fortement fléchi (+0,1% après +0,9%). Le gouvernement table pour 2015 sur une croissance de 1%.

*L'enquête a été réalisée du 6 au 24 juillet auprès de 1.004 dirigeants de TPE de zéro à 19 salariés (hors auto-entrepreneurs) et ses auteurs précisent parvenir à des résultats nationaux représentatifs grâce à un redressement selon les données Insee.

(avec Reuters)