Hollande promet un combat "impitoyable" face aux terroristes

Par latribune.fr  |   |  423  mots
Les principaux partis politiques, Parti socialiste, "Républicains" et Front national, ont annoncé la suspension de leur campagne électorale pour les régionales
François Hollande a promis un combat "impitoyable" après les attaques menées en France vendredi soir.

François Hollande a promis un combat "impitoyable" après les attaques menées en France vendredi soir, qui ont fait selon lui des dizaines de morts. "Nous allons mener le combat, il sera impitoyable", a déclaré le président français près du Bataclan, la salle de concert où une centaine de personnes ont été tuées selon une source à la mairie de Paris.

"Parce que quand des terroristes sont capables de faire de telles atrocités, ils doivent être certains qu'il y aura en face d'eux une France déterminée, une France unie, une France rassemblée et une France qui ne se laissera pas impressionner même si aujourd'hui elle exprime une émotion infinie."

Des "barbares" ont attaqué vendredi plusieurs lieux de la capitale "avec la volonté de tuer, de tuer le plus possible", a ajouté le chef de l'Etat, précisant que les auteurs de l'attaque contre le Bataclan avaient été tués.

Les partis politiques font bloc

Les principaux partis politiques, Parti socialiste, "Républicains" et Front national, ont annoncé la suspension de leur campagne électorale pour les régionales. Tous les groupes politiques à l'Assemblée nationale ont appelé à "l'union nationale".

Nicolas Sarkozy, a lui indiqué dans une déclaration qu'il "soutenait la décision prise ce soir de décréter l'état d'urgence et la fermeture des frontières", demandant une réponse de "fermeté et de détermination à chaque instant". L'ancien Premier ministre François Fillon a lui présenté dans un communiqué "l'unité nationale" comme un "devoir", ajoutant que "l'heure est à la résistance et au combat contre le fanatisme jihadiste", saluant les "décisions nécessaires à la sécurité des Français" prises par François Hollande. Alain Juppé a évoqué de "terribles attaques dans Paris. La France doit faire bloc face à ce défi mortel", a-t-il demandé sur Twitter en évoquant sa "détermination à mener la guerre".

Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS, a évoqué sur Twitter "l'horreur", et a indiqué qu'un "bureau national extraordinaire" du parti serait convoqué samedi à 18h. "A cette heure, toute querelle s'interrompt", a déclaré de son côté sur sa page Facebook Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à la présidentielle, "formant le voeu que nul ne s'abandonne à la vindicte et conserve sa capacité de discernement".

Parmi les quelques voix discordantes, Lionnel Luca (LR) a lâché: "Ce soir, Paris c'est Beyrouth ! Logique pour un pays en voie de libanisation. Nous paierons cher notre lâcheté face au communautarisme !"