La cote de popularité de François Hollande bondit de 20 points

Par latribune.fr  |   |  322  mots
Jamais la cote de confiance de François Hollande n'a été aussi élevée depuis début 2013.
Le président de la République voit sa cote de confiance culminer à 35%, un plus haut depuis deux ans. Les deux tiers des Français se disent toutefois mécontents du président.

La cote de confiance de François Hollande a fait un bond de 20 points par rapport à début novembre et s'établit désormais à 35%, selon la dernière livraison du baromètre politique TNS-Sofres OnePoint pour Le Figaro Magazine publiée mardi 1er décembre. Le président de la République n'avait plus bénéficié d'un tel niveau de confiance depuis début 2013.

Son Premier ministre, Manuel Valls, gagne quant à lui onze points et passe à 43%, selon ce sondage réalisé du 26 au 28 novembre, soit avant l'ouverture de la Conférence de Paris sur le climat (COP21).

Meilleure progression qu'après les attentats de janvier

L'exécutif avait connu un regain de faveur d'une moindre ampleur à la suite des attaques de janvier mais la cote de François Hollande s'était à nouveau effritée les mois suivants.

Le mois de novembre a été marqué par les attentats revendiqués par le groupe Daech (acronyme arabe de l'auto-proclamé Etat islamique) à Paris et Saint-Denis et par le virage sécuritaire opéré par la suite -instauration de l'état d'urgence, projet de révision constitutionnelle, redoublement des frappes en Syrie.

Cette actualité a dopé les bonnes opinions de François Hollande à gauche mais aussi à l'extrême gauche (+24) et auprès des sympathisants des Républicains (+16) et du Front national (+11).

Une opinion toujours défiante

Près de deux tiers des personnes interrogées (63%) continuent toutefois à ne pas faire confiance au président et, parmi elles, 31% ne lui font "pas du tout" confiance.

Plusieurs enquêtes ont mesuré une progression de la cote de l'exécutif, qui n'a pour l'heure aucune incidence sur les intentions de vote dont est crédité le Parti socialiste (PS) en vue des élections régionales des 6 et 13 décembre.

Cette étude a été menée auprès d'un échantillon de 1.000 personnes, interrogées à leur domicile, représentatif de la population âgée de 18 ans et plus.

(Avec Reuters)