L'activité du secteur privé a continué de croître en France en mars, mais à un rythme moindre. L'indice PMI composite, qui combine des éléments de l'indice de l'industrie manufacturière publié le 1er avril et de celui des services, est ressorti à 51,5 contre 52,2 en février, a annoncé mardi 7 avril Markit.
Il avait repassé en février la barre de 50 séparant contraction et croissance de l'activité pour la première fois depuis avril 2014 et avait atteint son plus haut niveau depuis août 2011. L'indice du secteur des services est quant à lui ressorti à 52,4 contre 53,4 un mois plus tôt.
Les deux marques sont légèrement en-deçà du niveau des estimations "flash" publiées fin mars (52,8 pour l'indice des services et 51,7 pour le composite).
Nouvelle hausse des commandes pour le secteur des services
Jack Kennedy, économiste de Markit, souligne que le secteur des services a bénéficié le mois dernier d'une nouvelle hausse de ses commandes, bien que de moindre ampleur en février. Et pour la première fois depuis octobre 2013, l'évolution de l'emploi y a été légèrement positive.
Mais le recul des perspectives d'activité, une des composantes de l'indice, montre selon l'économiste que "l'enquête ne permet toutefois guère d'espérer une reprise tangible, à court terme, de l'économie française".
Le secteur privé, au plus haut depuis un an en zone euro
En zone euro, l'activité a vu son rythme s'accélérer en mars, à un plus haut depuis près d'un an, les clients ayant tiré parti d'un environnement favorable sur les prix pour passer des commandes aux entreprises à une fréquence sans équivalent depuis la mi-2011.
L'indice des directeurs d'achats (PMI) composite de Markit, qui agglomère les tendances dans les secteurs secondaire et tertiaire, est ressorti à 54 contre 54,1 en estimation "flash" et 53,3 en février.
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