Le chômage baisse en novembre

Par latribune.fr  |   |  411  mots
Sur un an, le nombre de demandeurs de catégorie A recule de 0,1% tandis que le total des inscrits dans les catégories A, B et C progresse de 2,6%.
Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits a baissé de 0,8% le mois dernier, soit 29.500 de moins qu'à fin octobre.

Le nombre de demandeurs d'emploi a de nouveau reculé en novembre en France métropolitaine, après une stabilisation en octobre, selon les chiffres publiés mercredi par le ministère du Travail et Pôle emploi, qui diffuseront ces données trimestriellement à compter de 2018.

Le nombre de demandeurs d'emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A (sans aucune activité) a baissé de 0,8% le mois dernier pour s'établir à 3.454.100, soit 29.500 de moins qu'à fin octobre. En septembre, il avait reculé de 1,8%, diminuant de 64.800 sur le mois, soit sa plus forte baisse depuis le début de cette série statistique en 1996.

5,9 millions de chômeurs

En ajoutant les catégories B et C (personnes exerçant une activité réduite), le nombre d'inscrits à Pôle emploi diminue en novembre de 0,1%, avec 4.600 personnes de moins en un mois, à 5.611.400 (5.919.200 en incluant les départements d'Outre-mer, également en baisse sur un mois).

Sur un an, le nombre de demandeurs de catégorie A recule de 0,1% tandis que le total des inscrits dans les catégories A, B et C progresse de 2,6%.

Publication trimestrielle

L'évolution en dents de scie du nombre de demandeurs d'emploi a conduit la Dares et Pôle emploi à opter pour une publication trimestrielle de ces chiffres à compter de 2018, pour éviter que l'accent ne soit trop mis "sur des évolutions mensuelles qui sont du bruit plus que de l'information".

Cette évolution, bien qu'entamée bien avant le changement de gouvernement, fait écho au choix de la ministre du Travail Muriel Pénicaud de ne pas commenter cet indicateur, trop volatil et peu révélateur de l'évolution du marché du travail.

"Des résultats significatifs au bout de 18 à 24 mois"

Le gouvernement compte ramener le taux de chômage à 7% en 2022, notamment sous l'effet de l'assouplissement du droit du travail ou encore des réformes prévues de l'apprentissage, de la formation professionnelle et de l'assurance chômage.

Dans les colonnes du quotidien espagnol El Mundo ce mercredi, Emmanuel Macron a déclaré s'attendre à "des résultats significatifs au bout de 18 à 24 mois" après la réforme du code du travail.

Interrogé sur l'acceptation de sa réforme du code du travail, le président de la République a reconnu que "ce n'est pas une réforme facile", ajoutant néanmoins que "c'est une réforme claire" car annoncée pendant sa campagne, contrairement à ses prédécesseurs, adeptes de "l'agenda caché, ou des trahisons successives", a-t-il poursuivi.

(Avec agences)