Les dépenses de protection sociale représentent 33,8% du PIB

Par Jean-Christophe Chanut  |   |  327  mots
Les dépenses de santé représentent 37% du total des prestations sociales; elles s'élèvent à 238,8 milliards d'euros.
Les dépenses de protection sociale se sont élevées à 715 milliards d'euros en 2013. Le déficit du système de protection sociale s'est contracté, passant de 11,6 milliards d'euros en 2012 à 7,9 milliards un an plus tard.

Les dépenses de protection sociale représentent 715 milliards d'euros en 2013, soit 33,8 % du PIB, selon les données de la Drees (service statistiques du ministère des Affaires sociales) dans son dernier rapport sur "La protection sociale en France".

Les prestations constituent la majeure partie de ces dépenses, avec 672 milliards d'euros, soit 31,7 % du PIB. Elles augmentent à un rythme de 3,0 %, proche de celui observé entre 2010 et 2012, mais moindre que celui relevé lors de la période 2000-2009, où elles enregistraient une hausse moyenne de 4,6 %.

Parmi les principales prestations, la croissance des dépenses de santé (37 % du total des prestations) poursuit sa décélération amorcée en 2005, pour s'élever à 232,8 milliards d'euros. Quant aux dépenses liées à la vieillesse-survie (46 % du total des prestations), elles atteignent 307,5 milliards d'euros. Elles continuent de progresser à un rythme soutenu en raison des flux importants de départs à la retraite et de l'augmentation de la durée de vie.

Un déficit de 7,9 milliards d'euros en 2013

En 2013, les ressources de la protection sociale augmentent plus fortement que l'ensemble des dépenses, entraînant une baisse du déficit de la protection sociale. Celui-ci s'élève à 7,9 milliards d'euros en 2013, après 11,6 milliards d'euros 2012. Il est désormais trois fois inférieur au niveau record enregistré en 2010 (-21,9 milliards).

Cette réduction s'explique par des recettes de protection sociale en hausse de 3,0 % alors que les dépenses progressent de 2,4 %. Le relèvement des taux de cotisations retraite et la réforme des règles d'exonération des cotisations sociales sur les heures supplémentaires intervenus courant 2012 ont contribué, en partie, à soutenir la croissance des recettes en 2013.

Enfin, les dépenses totales consacrées à la politique familiale représentent environ 4 % du PIB, soit entre 75 et 94 milliards d'euros, selon les conventions retenues. Ces dépenses sont constituées principalement des prestations légales liées à la famille (allocations familiales) et à la maternité, des droits familiaux de retraite et des mécanismes fiscaux (quotient familial) .