Pas de loi Macron II mais des mesures de soutien à la croissance

Par latribune.fr avec AFP  |   |  273  mots
La piste d'un nouveau texte, alors que le projet de loi Macron sur la croissance a déjà contraint le gouvernement à recourir à l'adoption sans vote via l'article 49.3, n'est donc finalement pas retenue.
Stéphane Le Foll a annoncé que le gouvernement avait l'intention d'utiliser les "véhicules législatifs" déjà annoncés, au lieu d'en mettre en place de nouveaux. Des mesures de soutien à la croissance seront présentées prochainement.

Emmanuel Macron aurait-il parlé trop tôt ? L'exécutif ne prévoit pas pour l'heure de projet de loi "Macron II", pourtant évoqué publiquement par le ministre de l'Économie, a affirmé mercredi 1er avril le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, à l'issue du Conseil des ministres.

"Il n'y a pas aujourd'hui, le Premier ministre (Manuel Valls) l'a dit devant le groupe socialiste (mardi), de décision d'une nouvelle loi et, si elle devait arriver, c'est le Premier ministre qui l'annoncera", a déclaré le ministre lors de sa conférence de presse hebdomadaire.

Il a précisé que le gouvernement avait l'intention d'utiliser les "véhicules législatifs" déjà annoncés (projet de loi Macron sur la croissance, projet de loi Rebsamen sur la modernisation du dialogue social, etc.) Le calendrier parlementaire est "de toute façon extrêmement chargé", a souligné Stéphane Le Foll.

Des mesures de soutien à l'investissement présentées prochainement

Des mesures de soutien à l'investissement et à la "valorisation du travail" doivent être présentés mercredi prochain par Manuel Valls à l'issue d'un Conseil des ministres.

Ces mesures, qui seront présentées dans la foulée d'un Conseil des ministres et d'un séminaire gouvernemental "exceptionnels", viseront à "soutenir et conforter la croissance avec l'investissement" mais aussi à "valoriser le travail et l'égalité territoriale", a indiqué le ministre lors de sa conférence de presse hebdomadaire à l'issue du Conseil des ministres.

Devant son gouvernement, le président Hollande a jugé qu'"on devait continuer à avancer dans la cohérence, suivant le cap qui a été fixé", selon ses propos rapportés par Stéphane Le Foll.