Une nouvelle loi Macron avant l'été

Par latribune.fr avec AFP  |   |  307  mots
Emmanuel Macron veut une nouvelle loi qui misera davantage sur les PME et le numérique.
Alors que la loi Macron doit encore être adoptée en plénière par le Sénat, le ministre de l'Economie a annoncé un nouveau texte pour cet été. Il s'agit cette fois de miser sur le numérique et l'investissement privé, mais également sur les simplifications administratives afin d'encourager les PME.

Le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, a annoncé lundi une nouvelle loi pour l'été afin "d'accélérer la reprise qui est en cours" en apportant des mesures de simplification pour les PME et le numérique, tout en relançant les investissements privés.

"Il faut lancer des réformes d'ici l'été qui permettent de continuer à la fois le déverrouillage de l'économie française et d'accélérer la reprise qui est en cours", a déclaré le ministre à la presse, après avoir lancé la Semaine de l'industrie, à Beaune.

Numérique, administration, investissements privés...

Cette loi Macron II a pour but d'apporter des "simplifications juridiques et réglementaires" pour les PME et les TPE. Elle doit aider les secteurs traditionnels "à tirer profit du numérique qui est un levier d'innovation et de montée en gamme", a-t-il précisé dans le TGV à son retour de Bourgogne, après avoir visité un site de l'opticien Atol, spécialisé dans les lunettes connectées.

Le ministre souhaite aussi "consolider l'industrie française du numérique avec des mesures de simplification" qui seront mises sur la table d'ici l'été. Elles seront accompagnées de "mesures de relance de l'investissement privé", a-t-il précisé.

La loi Macron I au Sénat dès le 7 avril

Quant à la loi pour la croissance et l'activité, plus connue sous le nom de loi Macron, il souhaite accélérer sa mise en oeuvre pour que "l'application se fasse au plus vite". Elle doit être soumise en séance plénière au Sénat à partir du 7 avril.

Face à la fronde de l'aile gauche de ses députés, le gouvernement avait dû recourir à l'article 49-3 de la constitution pour faire adopter en première lecture, le 19 février, le projet de loi Macron à l'Assemblée nationale.