Cuba et les États-Unis rouvriront leurs ambassades le 20 juillet

Par latribune.fr  |   |  268  mots
L'ancienne ambassade américaine est devenue à La Havane depuis le symbole des tensions entre l'île communiste et le grand pays capitaliste.
Depuis la rupture de leurs relations diplomatiques, en 1961, les deux pays ne disposent que de "sections d'intérêts". Mais la conclusion d'un accord pour mettre fin à cette situation a été annoncée mercredi.

| Article publié à 10h38, mis à jour à 18h42.

Le président américain Barack Obama a officialisé mercredi 1er le rétablissement des relations diplomatiques entre Washington et La Havane, qui se concrétisera cet été par la réouverture d'ambassades fermées depuis plus d'un demi-siècle.

"Il y a un an, il aurait pu paraître impossible que les Etats-Unis puissent à nouveau lever leurs couleurs (...) au dessus d'une ambassade à La Havane", a souligné le président lors d'une déclaration à la Maison blanche.

Presque simultanément, Cuba annonçait que le président Raul Castro avait adressé à son homologue américain un courrier l'informant de sa décision de rétablir les relations diplomatiques entre les deux pays et que des ambassades seraient ouvertes le 20 juillet.

Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, se rendra à La Havane pour y lever le drapeau sur l'ambassade américaine, a ajouté Barack Obama.

L'embargo toujours en vigueur

Depuis la rupture des relations diplomatiques entre Cuba et les Etats-Unis, en 1961, les deux pays disposent en effet seulement de "sections d'intérêts" l'un chez l'autre. Une réouverture des ambassades était attendue depuis l'annonce historique d'une normalisation des relations lancée à la mi-décembre par Barack Obama et son homologue cubain Raul Castro, mais les Cubains demandaient préalablement que l'île communiste soit retirée de la "liste noire" des pays accusés par les États-Unis de soutenir le terrorisme. Cela est chose faite depuis le 29 mai.

Cuba reste néanmoins toujours soumise à l'embargo américain, que seul le Congrès fédéral des Etats-Unis peut lever.

(Avec Reuters)