Les Etats-Unis autorisent la Chine, l'Inde et le Japon à acheter du pétrole iranien

Par latribune.fr  |   |  303  mots
Le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo. (Crédits : LEAH MILLIS)
Huit pays, parmi lesquels la Chine, l'Inde, le Japon, la Corée du Sud et l'Italie, ont obtenu une dérogation de la part des Etats-Unis. Celle-ci les autorise à pouvoir continuer à acheter du pétrole iranien en dépit des sanctions américaines, entrées en vigueur ce lundi, prononcées contre le secteur pétrolier iranien. Washington a cependant prévenu qu'il maintiendrai la pression sur le pays.

C'est une faveur accordée par les Etats-Unis à huit de leurs partenaires. Washington  a confirmé, ce lundi, par l'intermédiaire du chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo, que la Chine, le Japon, l'Inde, la Corée du Sud, l'Italie, la Grèce, la Turquie et Taïwan pourront continuer, pour une durée temporaire de six mois, a se procurer du pétrole en provenance d'Iran.

Cela malgré les lourdes sanctions, entrées en vigueur ce lundi, infligées par les Etats-Unis à l'encontre de Téhéran dans le cadre de l'accord de 2015 sur le nucléaire iranien dont Donal Trump s'est retiré en mai dernier. Mike Pompeo a promis une pression "implacable" tant que le régime iranien n'aura pas pris "un virage à 180 degrés" dans son comportement "déstabilisateur" au Moyen-Orient.

Haro sur le secteur pétrolier et bancaire iranien

"S'ils tentent de contourner nos sanctions, nous continuerons encore et encore à prendre des mesures pour perturber leur activité. La pression maximale exercée par les Etats-Unis ne va faire que s'accroître à partir de maintenant, les entreprises à travers le monde doivent comprendre que nous mettrons en oeuvre les sanctions de manière stricte", a renchéri le secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin lors d'une conférence de presse à ses côtés.

Outre les sanctions contre les exportations de pétrole iranien, que l'administration américaine affirme vouloir réduire à zéro à terme, 50 banques iraniennes ont été notamment placées sur la liste noire des Etats-Unis ainsi que plus de 200 personnes et navires des secteurs iraniens du transport maritime et de l'énergie, une compagnie aérienne iranienne et plus de 65 de ses avions. Aussi, l'Iran a déclaré ce lundi qu'elle continuerait, en dépit des sanctions, a vendre du pétrole à d'autres pays.