Décret Trump anti-immigration : la bataille judiciaire continue

Par latribune.fr  |   |  319  mots
Le décret signé par Trump est censé interdire pour 90 jours l'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays à majorité musulmane.
Le décret anti-immigration de Donald Trump, signé le vendredi 27 janvier, ne sera pas resté bien longtemps en vigueur. Suspendu le vendredi 3 février par la justice américaine, les tentatives de l'administration Trump pour le rétablir ont échoué.

La bataille pourrait durer plus longtemps que prévu. Samedi 4 février, le département d'Etat américain a annoncé qu'il autorisait toute personne avec un visa en cours de validité à se rendre aux Etats-Unis, afin de se conformer à l'avis rendu par un juge fédéral de Seattle, bloquant ainsi le décret anti-immigration de Donald Trump. Dans la soirée, le département américain de la justice a fait appel de cette décision.

Dimanche matin, une cour d'appel fédérale a rejeté ce recours et a demandé au département américain de la justice d'apporter de nouveaux éléments permettant d'étayer leur demande. Elle a également demandé aux deux Etats à l'origine de la première plainte contre le décret, Washington et le Minnesota, de fournir des documents pour appuyer leur dossier.

Donald Trump exprime sa colère sur Twitter

Parallèlement à la bataille judiciaire, Donald Trump a utilisé son arme favorite pour faire passer ses idées : Twitter. Dans une série de tweets, le nouveau président américain s'en est pris aux décisions de la justice américaine et du juge Robart en particulier :

Traduction : "Où va notre pays quand un juge peut arrêter une interdiction de voyager faite pour des raisons de sécurité intérieure et quand n'importe qui, même avec des mauvaises intentions, peut entrer aux Etats-Unis".

Pour rappel, le décret bloqué vendredi était censé interdire pour 90 jours l'entrée sur le territoire américain aux ressortissants de sept pays à majorité musulmane : Libye, Somalie, Iran, Irak, Syrie, Yémen et Soudan. Il devait également stopper pour quatre mois l'arrivée de réfugiés sur le sol américain.