Athènes a soumis une contre-proposition de réformes pour sortir de l'enlisement

Par latribune.fr  |   |  272  mots
Le rachat par Athènes des obligations grecques détenues par la BCE est une idée soutenue de longue date par le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis.
Espérant trouver un accord avec ses créanciers pour permettre la reprise du financement du pays, la Grèce propose notamment de racheter les obligations grecques détenues par la BCE, selon des sources européennes.

Les autorités grecques ont soumis une "contre-proposition" aux institutions, "qui sont en train de l'étudier",a indiqué mardi à l'AFP , sans préciser le contenu de ce document."Une contre-proposition a été reçue ce matin (mardi 9 juin, ndlr)", a confirmé une seconde source européenne.

La contre-proposition reçue à Bruxelles porte notamment sur le rachat par Athènes des obligations grecques détenues par la BCE, une idée soutenue de longue date par le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis, selon une source européenne. A Athènes, le gouvernement n'a pas confirmé cette information.

Des obligations qui "créent un trou budgétaire important"

"Ces obligations (grecques) créent un double problème aux finances grecques: d'une part l'arrivée à échéance d'une partie de ces obligations en été -- l'Etat grec doit rembourser 6,7 milliards à la BCE (en juillet et août)--, crée un trou budgétaire important; d'autre part leur détention par la BCE empêche Athènes de participer au vaste programme du rachat des dettes des pays ("Quantitative easing") lancé par la BCE", avait expliqué Yanis Varoufakis fin mai.

Pour rappel, jusqu'ici, le gouvernement de gauche radicale avait présenté une offre d'accord de 47 pages comprenant de nombreuses concessions, sur le plan fiscal et budgétaire notamment, par rapport à ses engagements de campagne.Mais les discussions avec ses créanciers ont achoppé la semaine dernière à Bruxelles sur les modalités d'une nouvelle réforme des retraites et une hausse de la TVA sur l'électricité.

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(Avec AFP)