Ce qu'il y a dans le nouveau plan d'économies de la Grèce

Par latribune.fr  |   |  284  mots
La Grèce espère tirer le plus d'argent de l'"intensification des audits" sur les fraudeurs fiscaux. Cette chasse aux fraudeurs devrait rapporter entre 725 et 875 millions d'euros dès cette année.
Athènes a présenté mercredi une nouvelle liste de réformes pour continuer à bénéficier de l'aide financière de ses créanciers. Six milliards d'euros que la Grèce compte aller chercher dans la lutte contre l'évasion fiscale, les nouveaux impôts et les privatisations.

Nouvelle vague d'économies pour la Grèce. Le gouvernement d'Athènes a envoyé mercredi 1er avril à Bruxelles sa nouvelle liste de réformes pour convaincre ses créanciers de lui verser une nouvelle tranche de prêt, équivalente à 7,2 milliards d'euros. Cette liste, un document de 26 pages entièrement publié sur le site du Financial Times prévoit un montant total d'économies fixé entre 4,6 et 6,1 milliards d'euros.

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Dans le détail, l'une des grosses sources de financement sera tirée de l'"intensification des audits" sur les fraudeurs fiscaux. Cette chasse aux fraudeurs devrait rapporter entre 725 et 875 millions d'euros dès cette année. En ligne de mire également : le contrôle accru du commerce illégal de tabac, d'alcool et de carburant. Les rentrées d'argent frais escomptées sont fixées entre 250 et 400 millions d'euros. Le gouvernement grec prévoit par ailleurs de lutter plus efficacement contre la fraude à la TVA. Jusqu'à 1 milliard d'euros est attendu dans les caisses grecques.

Nouvelles taxes

Pour gonfler sa liste d'économies, Athènes s'engage à mettre en place certaines taxes. La Grèce prévoit notamment d'instaurer un impôt sur les jeux en ligne à hauteur de 175 millions d'euros. Un impôt dans le secteur du luxe est également prévu. Il rapportera 20 millions d'euros, promet le document.

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Enfin, le recours aux privatisations est mentionné. Le document ne rentre pas davantage dans les détails. Mais au total, la cession d'actifs public rapportera entre 1,5 et 1,6 milliard d'euros, annonce le gouvernement. "Tous les contrats existants seront honorés", promet le document.