Réfugiés : Bruxelles veut rajouter 1,7 milliard d'euros aux fonds mobilisés

Par latribune.fr  |   |  285  mots
La Commission européenne appelle notamment les Etats membres à apporter des contributions au Programme alimentaire mondial (PAM), qui a dû réduire ses actions faute de moyens.
La Commission européenne a proposé mercredi d'augmenter de 1,7 milliard d'euros ces fonds. Les chefs d'Etats et de gouvernements des Etats membres de l'UE discuteront de cette proposition dans le cadre d'un sommet extraordinaire qui se tiendra ce soir.

En vue du sommet extraordinaire qui doit avoir lieu mercredi 23 septembre au soir à Bruxelles entre les chefs d'Etats et de gouvernements des Etats membres de l'UE, axé sur la crise migratoire, la Commission européenne hausse la mise. Elle a proposé notamment mercredi de mobiliser 1,7 milliard d'euro de fonds supplémentaires de l'UE pour faire face à l'afflux de réfugiés.

Ces fonds supplémentaires porteraient à 9,2 milliards d'euros ceux que compte consacrer sur deux ans l'Union européenne à la résolution de la crise, en englobant des montants qui avaient déjà été annoncés par ailleurs, a précisé la commissaire au Budget Kristalina Georgieva.

300 millions pour accroître l'aide humanitaire aux réfugiés

Une partie de ces fonds supplémentaires (600 millions d'euros) servirait notamment à accroître les moyens de l'agence Frontex (chargée de la coordination de la gestion des frontières), de l'Easo (l'agence de politique européenne en matière d'asile) et d'Europol. La Commission demande également de soutenir le fonds déjà mis en place pour la Syrie, à hauteur de 500 millions d'euros tirés du budget européen, qui devraient être complétés par des versements des Etats membres.

Une enveloppe de 300 millions d'euros serait par ailleurs destinée à accroître en 2016 l'aide humanitaire aux réfugiés. La Commission européenne appelle notamment les Etats membres à apporter des contributions au Programme alimentaire mondial (PAM), qui a dû réduire ses actions faute de moyens.

Cette nouvelle proposition de la Commission européenne sera ainsi soumise au chefs d'Etats et de gouvernements, au lendemain de la décision des ministres de l'Intérieur de l'UE sur la répartition de l'accueil de 120.000 réfugiés, adoptée mardi.