21 millions d'euros : le montant de la retraite chapeau du futur ex-PDG de PSA

Par latribune.fr  |   |  327  mots
Selon un document publié par la CGT, le futur ex-PDG du groupe PSA partira avec 21 millions d'euros. (Crédits : © 2010 Thomson Reuters)
Philippe Varin, qui sera bientôt remplacé par Carlos Tavares en 2014, devrait toucher plusieurs millions d'euros de retraite-chapeau s'il reste à la tête du groupe jusqu'en juin prochain. Le constructeur automobile dément.

Le président du directoire de PSA ne partira pas les mains vides, à en croire un document publié par la CGT. Celui-ci assure que Philippe Varin touchera en effet une retraite-chapeau de 21 millions d'euros à hauteur d'un million d'euros par an pendant 21 ans, si tant est qu'il reste à la tête du groupe jusqu'en juin prochain.

Une "information erronée" selon le groupe, qui a réagi très rapidement. Il tient en effet à préciser que "Philippe Varin ne part pas en retraite. Cette information n'a donc aucun lien avec le processus de succession en cours. Philippe Varin participe à un régime de retraite d'entreprise qui ne lui est pas spécifique et qui lui assurerait, après son départ, un complément de pension de retraite correspondant à environ un tiers de sa rémunération", poursuit PSA dans un communiqué.

Le groupe précise:

Sa pension de retraite totale, y compris les régimes de retraites obligatoires et conventionnels, s'élèverait à environ 310.000 euros par an, après charges fiscales et sociales (sur base des règles en vigueur).

PSA souligne en outre que son PDG a renoncé à toute forme de rémunération variable depuis 2011. Avec 1,3 million d'euros de revenu annuel, Philippe Varin est loin de certains autres dirigeants tels que Carlos Gohn, le PDG de Renault, qui touche près de 10 millions d'euros.

1 million d'euros par an pendant 21 ans

Ce qui semble donc contredire l'information du Parisien, selon laquelle, l'argent serait déjà provisionné et bloqué sur un compte depuis fin 2012.

Quoi qu'il en soit, PSA n'a pas perdu de temps pour réagir avant que la polémique n'enfle trop. Il faut dire qu'une telle somme passe mal aux yeux des employés du groupe, au régime sec après 11.000 suppressions de postes et la fermeture du site d'Aulnay-sous-Bois. PSA est d'ailleurs en train de négocier une augmentation de capital, qui pourrait s'élever jusqu'à 4 milliards d'euros selon Le Figaro.

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