Citibank négocierait une amende de 7 milliards de dollars avec la justice américaine

Par latribune.fr  |   |  299  mots
Pour avoir vendu des prêts hypothécaires douteux ayant contribué à la crise des subprimes, Citigroup, maison-mère de Citibank, devra s'acquitter d'une amende qui devrait avoisiner les 7 milliards de dollars. (Photo : Reuters)
La banque serait sur le point de sceller un accord avec la justice américaine qui la poursuit pour des crédits immobiliers ayant contribué à provoquer la crise financière. Montant de l'enveloppe : 7 milliards de dollars, selon le Wall Street Journal.

Encore quelques milliards obtenus par la justice américaine. Cette fois c'est une banque locale, Citibank, qui lui verserait plus précisément 7 milliards de dollars (5 milliards d'euros) pour régler le litige portant sur la vente de crédits immobiliers ayant contribué à la crise financière en 2007-2008. Une partie de cette somme serait consacrée au remboursement des victimes. 

Moins que JPMorgan...

Citibank serait sur le point de conclure un accord en ce sens indique ce mercredi le Wall Street Journal évoquant des sources proches du dossier. D'après le quotidien financier, la justice réclamait 10 milliards de dollars quand l'établissement financier souhaitait n'en avancer que 4, bien moins que les 13 milliards (9,5 milliards d'euros) que JPMorgan a accepté de payer en novembre, pour des griefs similaires. Mais cette dernière aurait vendu bien plus de prêts hypothécaires douteux, argue la défense de Citibank. 

L'établissement a déjà versé plusieurs dizaines de milliards de dollars pour régler des litiges liées à la crise des subprimes. Au mois d'avril elle soldait ce contentieux évalué à 59,4 milliards de dollars (43,6 milliards d'euros) au total avec un versement de 1,125 milliard (826 millions d'euros) à plusieurs investisseurs. 

... et que BNP Paribas

Depuis plusieurs mois, les annonces d'accord entre la justice américaine et des établissements financiers se multiplient. Mardi l'allemande Commerzbank faisait parler d'elle à Wall Street en raison de rumeurs sur une négociation portant sur 500 millions de dollars. 

Une semaine plus tôt,  l'accord BNP Paribas était signé. Pour rappel, l'établissement français était poursuivi pour un tout autre sujet : le viol des embargos américains contre Cuba, l'Iran et le Soudan. Fait pour lequel elle devra s'acquitter d'une amende de 8,9 milliards de dollars (6,6 milliards d'euros). 

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