Compte-à-rebours pour les banques françaises sur les paradis fiscaux

Par latribune.fr  |   |  213  mots
Les banques françaises ont jusqu'à cette fin mars pour se retirer des paradis fiscaux afin de respecter les engagements pris par Paris après la crise financière dans la foulée des réunions du G20.

Il ne reste plus que quelques heures aux banques françaises pour se retirer des paradis fiscaux afin de respecter les engagements pris par Paris après la crise financière dans la foulée des réunions du G20.

La "deadline" avait été fixée à fin mars. Elles doivent respecter une liste établie par la France, différente de celle de l'OCDE qui, comme le reconnaissait ce mardi matin sur BFM Radio, partenaire de La Tribune, le délégué français à la lutte contre les paradis fiscaux, François d'Aubert, se vide peu à peu de son contenu au fur et à mesure des accors bilatéraux signés parfois avec des pays mineurs par les paradis fiscaux supposés. François d'Aubert souligne que les paradis fiscaux abritent quelque 10.000 milliards de dollars de transactions financières.

Selon les informations dévoilées ce mardi par BFM Radio, le Crédit Agricole se serait mis déjà en conformité avec cette exigence. BNP Paribas se serait retirée du Costa Rica et des Bahamas et devrait encore le faire du Panama. La Société Générale hésiterait encore sur ses implantations au Panama, aux Philippines, à Brunei dans l'attente de précision et de clarification sur la définition du paradis fiscal".